La bataille utlime

Pendant ce temps, à moitié sonné, le cristal se débâtis pour se défaire de l’emprise du loup. Mais rien ne le fit lâcher. Finalement, le loup lâcha sa prise brusquement. Le cristal pu donc se retourner et se relever, chancelante. Puis, enfin, elle reprit le contrôle de son corps et pu regarder plus attentivement où elle était. Le loup s’était réfugier dans un coin reculé de la pièce et juste devant le cristal, assis sur son trône, se tenait le mage, où à ses côtés, une boule de cristal était installé sur un piédestal et où à l’intérieur se trouvait une copie conforme à Kara, excepter ses yeux aussi rouges que le sang.

Le cristal s’agenouilla devant son maître.

-Maître.

-Tu en as mis du temps, gronda le mage. Tu n’as même pas réussi à tromper Armidir pour qu’il ne te suive pas et tu n’as même pas réussit à prendre la possession intégral du corps de la femme.

-Je suis navré mon maître. Mais malgré sa faiblesse, la femme possède beaucoup plus de force que nous le pensions. C’est à cause de ce maudit homme à la robe rouge. Il lui a redonné goût à la vie et elle ne cesse de continuer à vivre que grâce à lui. Il lui donne de la force. Et disons que la possession intégrale est beaucoup plus facile chez un humain que sur une bête assoiffée de sang, répondit-elle, sans tenir compte du coup que lui avait porté le loup plus tôt et voyant que le mage semblait en colère de sa dernière réplique.

Pendant ce temps, dans sa cage d’argent, Kara écouta attentivement ce qui se passait devant elle sans en perdre une seule miette. Mais son cœur chavira lorsqu’elle vit la pauvre Phoenix enfermé dans la boule de cristal. Tout le monde savait que le loup déteste être enfermé dans une cage, coincé dans une pièce à quatre murs sans avoir de moyen de sortir.

Le mage réfléchis. Mais un bruit de l’autre côté de la pièce les fit sursauter. Des cris de créatures horrifiés résonnèrent dans la pièce. Puis, sans attendre, la lourde porte de glace vola en éclat et tous jetèrent des regards vers la porte où un homme aux yeux jaunes y entra en colère. Le mage ne perdit pas de temps et ordonna au cristal :

-Tue-le!

Le cristal, dont les blessures au visage avaient à peine commencé à guérir et dont l'oeil gauche semblait masqué d'un brouillard blanc comme s'il était devenue aveugle, fondit sur Amidir, dague à la main et une longue bataille entre les deux amies commença, pendant que Kara, à l’intérieur d’elle, se débattait tant bien que mal pour se défaire de l’emprise et pour empêcher ce que le mage lui avait ordonné.

Au bout d’un temps, les murs devinrent recouverts d’une mince, puis épaisse couche de glace. Tout était glissant. Armdir dut donc ralentir un peu pour garder l’équilibre. Heureusement pour lui, le couloir rétrécissait et Kara dut se pencher pour passer dans un trou, ce qui laissa du temps à Armidir pour reprendre son retard.

Évidemment, il dut éventuellement se pencher lui aussi mais il décida de glisser avec l’élan qu’il avait déjà. Dommage que le couloir fut plus long qu’il ne le croyait. Il dut ramper un peu, ce qui lui faisant perdre un temps précieux.

En sortant du trou, arriva dans une vaste salle. Tout était paisible mais Armidir remarqua quelque chose. Du sang. Une grosse flaque près du mur et une trainée qui allait vers l’autre bout de la pièce. Il pria pour que ce ne soit pas celui de Kara et s’élança.

Il traversa la salle puis arriva à un escalier en colimaçon. Il commença son ascension aussitôt. Un long escalier. Trop long. Il n’arrêtait plus de monter. Armidir finit par être étourdis. Il s’assit sur une marche et réfléchit alors à ce qu’il savait sur le mage, tentant d’oublier que tout tournait autour de lui. Le mage… Il jouait traitre. C’est ainsi qu’il comprit. Il reprit son ascension mais lentement cette fois. Il longea le mur et finit par découvrir une porte en glace.

Il la défonça et se retrouva face à face avec 4 gobelins. Ceux-ci semblaient garder une poste immense au fond de la salle. Armidir, encore rempli de haine s’avança vers eux en marchant. Les petites créatures vertes prirent leurs armes mais réalisèrent vite que cela ne leur servirait a rien. Autour d’Armidir, la glace fondait. Rapidement. Sans accélérer, l’homme dragon arriva près des gardes. Ceux-ci furent aussitôt prit de panique et se mirent à courir vers la porte. Armidir les ignorait. Il fixait la porte. C’était enfin le moment. Il se mit à courir à toute allure vers la porte puis, grâce a l’élan, il l’explosa en plusieurs milliers morceaux. De l’autre côté, Un homme visiblement dans la force de l’âge était assis sur un trône de glace. Il ne semblait pas surpris, mais il se protégeait des éclats de glace causé par l’explosion. Quand il vit l’arrivant, Il eut un rictus de satisfaction.

-Tue-le!

Kara se retourna et Armidir pus voir sa figure. Une balafre traversait son visage. Son beau visage… Elle s’élança sur lui à toute vitesse et ils commencèrent à se battre

-Je ne sais pas qui tu es mais laisse mon amie partir! Dit Armidir à la fausse Kara entre deux coups.

Elle tentait tant bien que mal de le griffer ou de le mordre mais Armidir réussissait de justesse à éviter presque tout ses coups. Pour contrattaquer, il donna à Kara un grand coup de poing dans le ventre, la faisait reculer en titubant. Armidir en profita bien évidemment.

-TOI! Dire que ce serait toi qui aurais mit tout cela en œuvre. J’aurais du te tuer ce jour la à l’école. Je suppose que tu étais jaloux de moi et de mes pouvoirs? C’est pour sa que tu as appris la magie?

-Idiot. Tes misérables pouvoirs ne sont rien. Si tu savais tout ce que j’ai dû endurer, tu comprendrais ce choix!

-Je ne sais pas ce qui te pousse à faire cela mais libère Kara tout de suite.

-Sinon quoi? Que crois-tu pouvoir faire, petit frère? Dit le mage sur un ton arrogant.


Toc Toc Toc

Quelqu’un entra dans la salle d’hôpital.

-Faradir, j’ai une bonne nouvelle à t’annoncer. Ton frère a été banni.

Le jeune homme se retourna lentement et fit face à la dame, mais ne répondit pas. Il était trop faible. Seulement, la femme put discerner un regard mauvais. Il leurs en voulait. Il alait devoir lui courir après.

Faradir s’était réveillé de son coma il y a à peu près 10 minutes. Il rageait. Ce jour là a l’école, il ne voulait pas protéger son frère. Il avait tenté de l’attraper pour lui casser le cou. C’était une nuisance. Une plaie. Et il avait été battu par lui. Maintenant, il voulait sa vengeance.

- Un jour, je t’aurai…

Puis il se rendormit.

Un mois plus tard, Un jeune homme marcha vers les terres arides, laissant derrière lui une maison vide. Il les avait tous tué. Personne ne l’empêcherait de se venger. Personne. Il les avait mit dans une cabane un peu plus loin et y avait mit le feu pour dissimuler toutes traces. Un sourire maléfique arborait son visage. Il avait laissé un beau message sur une table pour son frère lui disant de rester en vie. Il ne pouvait se permettre de perdre son frère bêtement après tout le travail qu’il allait effectuer.


Armidir fixa son frère avec ses yeux jaunes.
-Ce que je peux faire? Je peux te tuer!!

Post-scriptum : (puisque Phoenix n’est plus dans le corps de Kara, elle ne peut plus se transformer en loup, n’a plus sa force, ni sa puissance, ni les caractéristiques de Phoenix, ni sa régénérescence.)

Le cristal avait beau avoir acquis le corps, la mémoire et le pouvoir de se régénéré de Kara, elle n’avait par contre acquis ni sa force, ni sa dextérité au combat. Face à Kara, Armidir aurait eu beaucoup plus de difficulté à combattre qu’il en éprouvait face au cristal, qui semblait ne pas s’y connaître du tout en combat. En plus, le cristal avait puisé dans ses dernières sources d’énergie pour se régénéré. Ce qui expliquait pourquoi elle avait toujours les griffures au visage qui l’a dévisageait. Et la marque qui lui barrait l’œil l’avait également rendu aveugle et elle ne pouvait voir que de son œil droit.

-Je ne sais pas qui tu es, mais laisse mon amie partir!

Un rictus s’empara des lèvres du cristal et elle s’élança, dague en main. Elle essaya tant bien que mal à donner des coups à Armidir, mais chacun n’arrêtait pas de croiser l’air. Sinon, les seules fois qu’elle réussissait à l’atteindre, ses coups étaient si faible qu’ils ne faisaient que l’effleuré. Finalement, Armidir réussit à dévier la dague qui allait de justesse se planter dans son épaule et il lui balança un coup de poing au ventre qui l’a fit vaciller et elle tomba à genoux, les mains au ventre pour reprendre son souffle.

-TOI! Dire que ce serait toi qui aurais mit tout cela en œuvre. J’aurais du te tuer ce jour là, à l’école. Je suppose que tu étais jaloux de moi et de mes pouvoirs? C’est pour ça que tu as appris la magie?

-Idiot. Tes misérables pouvoirs ne sont rien. Si tu savais tout ce que j’ai dû endurer, tu comprendrais ce choix!

-Je ne sais pas ce qui te pousse à faire cela, mais libère Kara tout de suite.

-Sinon quoi? Que crois-tu pouvoir faire, petit frère? Dit le mage sur un ton arrogant.

Le cristal, tout comme Kara, suivit l’échange.
‘’Son frère!’’, dit-elles à l’unisson.

Puis une foule d’images passa dans sa tête. L’image de la bataille dans la cours d’école et même ce qui s’était passé par la suite, du côté du frère d’Armidir. Kara avait oublié que le cristal voyait tout. Elle vit même ce qui allait se passer dans la bataille. Mais Kara ne se laissa pas berner par les images, car Armidir lui avait bien dit un jour que les images qu’elle voyait était trop inverse à se qui se passait pour être vraie.

-Ce que je peux faire? Je peux te tuer!!

Le cristal fut pris alors d’une rage folle. Elle se releva, réussit à plaquer Armidir par terre. Immobile au-dessus de lui, une main le tenant fermement à la gorge et l’autre tenant la dague prête à le transpercer. Elle leva la main et allait frapper, quand une chose étrange se produisit. Sa main qui tenait Armidir contre le sol attrapa son bras qui tenait la dague. Puis un de ces yeux changea pour devenir noir.

-Je ne te laisserais pas lui…faire…du..mal., dit la voie de Kara, comme à bout de force.


Et oui. Pendant que le cristal était occupé à regarder les images de sa vision, Kara, prise d’une nouvelle force, avait agrippé les barreaux de sa cage et se, malgré qu’ils soient fait d’argent. Mais n’était-ce pas le reflet de son imagination? C’est une fois seulement qu’elle les avaient touchées, qu’elles avaient disparus sous son regard triomphant et que maintenant elle essayait de reprendre le contrôle de son corps.
Kara s’éloigna d’Armdir et réussit à faire lâcher la dague des mains du cristal. Elle tomba ensuite sur ses genoux et s’empoigna la tête entre ses mains.

-Ah…Tu crois pouvoir reprendre le contrôle aussi facilement. Tu sais pourtant ce qui va t’arriver une fois que je serais partit. Ton corps doit avoir deux âmes…

-Peut-être, mais ce ne sera pas la tienne.

Puis, le cristal laissa échappée un cri de douleur. Kara retrouva sa place dans son corps, mais elle cria à son tour. Le cristal sortit en un liquide transparent de son oreille et se métamorphosa en une petite pierre dure. Kara leva le pied et écrasa le cristal comme un simple morceau de charbon et il disparut en un millier d’éclat. Enfin libéré, Kara se regarda des pieds à la tête comme pour s’assurer que c’était bien réel, puis elle sentit une douleur à son visage. Elle ni voyait rien de son œil gauche. Puis elle croisa le regard d’Armidir et tomba sans prévenir. Mais elle se retint et malgré le fait que son corps commençait à disparaître littéralement, dans un dernier élan d’espoir, elle réussit à lancer une de ses dagues dans la boule de verre qui se trouvait à côté du mage, qui lui se tenait tranquillement assit sur sa chaise, ne voyant pas le coup venir. La dague attint son but et brisa le verre.

-NON!, cria le mage de rage, en se levant soudain.


Une lumière vive sortit de la boule et s’élança, plus vite que l'éclair, à travers la salle et entra directement dans le corps de Kara qui redevint aussitôt solide. Les griffures qui l’a dévisageaient plus tôt disparurent pour refaire place à son beau visage et où des yeux aussi rouges que le sang apparurent dans les pupilles des ses yeux.

-Ce que c’est bon d’être chez soi. Je t'ais manqué?, dit ironiquement Phoenix, mettant ses mains sur ses hanches en regardant Armidir, un sourire espiègle aux lèvres.

‘’Je suis contente de te revoir!, dit Kara s’adressant à Phoenix.’’

Puis se retournant vers le mage:

-Si tu avais si peur de moi, tu aurais du me mettre dans une plus petite prison, ou me tuer tout simplement, mais maintenant que je suis là, les règles du jeu peuvent enfin être changer.

-En effet, répondit calmement le mage. Mais tu sais quoi. Tu auras beau…

-Blablabla, la coupa Phoenix, en faisant le signe de bec avec sa main, On s’ennuie. Allez finit de ton barratin, j’ai besoin d’exercice. En passant, merci pour mon nouveau genoux. Je peux enfin m'en servir pour te donner une bonne correction.

-Si c’est de l’exercice que tu veux, j’ai une surprise pour toi, répondit-il en faisant un signe de regard à quelque chose qui se trouvait derrière eux, ne se souciant même pas de se quel venait de dire.

-Génial, j’adore les surprises!

À ses mots, un gigantesque loup noir sortit de l’ombre et se plaça au côté du mage. Phoenix le regarda attentivement et lorsque leurs yeux se croisèrent, les yeux de la jeune femme s’agrandirent de stupéfaction.

-Père!

-Quel belle rencontre familiale, ne trouve-tu pas mon frère?, dit-il en regardant Armidir.


-Que lui as-tu fait?, cria Phoenix, folle de rage.

-Juste ce qu’il fallait…Trêve de bavardage, amuse toi donc mon cher Elrik., dit-il en pointant Phoenix.

À ses mots, la bête hurla au loup, ce qui laissa le temps à Phoenix de se changer en louve à son tour, puis sans perdre plus de temps, il bondit sur elle.
Plus grand et costaud que Phoenix, elle semblait minuscule à côté de lui. Mais sa force et son endurance était toutefois aussi forte que le loup noir.
Donc, le père et sa fille combattèrent férocement, laissant le sang se répandre petit à petit, de plus en plus qu'ils se donnaient des coups de griffes et de dents.

Armidir finit a peine sa phrase que Kara, qu'il n'avait pas vu se lever tellement il était concentré sur Faradir, sauta sur lui et le renversa. Prit au dépourvu, il n'eut pas le temps d'esquiver et la main de la pseudo-Kara vint lui serrer la gorge. L'autre main tenait une dague prête a s’abattre sur lui. Au moment ou elle allait le poignarder, Il sentit avec soulagement que la main sur sa gorge relâcha son étreinte. Il put alors observer un phénomène curieux. Un de ses deux yeux était redevenu normal et la main de ce côté la du corps agrippa l'autre main.

-Je ne te laisserais pas lui…faire…du..mal., dit la voie de Kara, comme à bout de force.

Elle se releva et s’éloigna peu a peu de lui, lui permettant de se relever. Il prit l'occasion pour jeter un regard mauvais a son frère, qui , contre toute attente, se mit a rire. Comment pouvait il rire alors qu'un de ses sbire était en train de souffrir ainsi. À cette pensée, il retourna son regard sur Son amie.

-Ah…Tu crois pouvoir reprendre le contrôle aussi facilement. Tu sais pourtant ce qui va t’arriver une fois que je serais partit. Ton corps doit avoir deux âmes…

-Peut-être, mais ce ne sera pas la tienne.

Suivant ses mots, les deux utilisateurs de magie purent lentement voir un liquide transparent sortir de l'oreille de la jeune lycanthrope. Après la douloureuse extraction, Kara explosa la petite boule de verre. Aussitôt, elle tomba sur le sol. Horreur! son corps tait en train de disparaître. Littéralement. Il s'évaporait dans l'air. À bout de force, la jeune fille lança une dague en direction du siège de son frère. ce dernier fit un petit mouvement de coté pour éviter la lame, ne se doutant pas que la petite épée ne le visait pas lui, mais bien la petite boule de phoénix a sa droite. L'étroite couche de verre se brisa sans problème. Le sourire de Faradir se déforma en un rictus de colère.

-NON!, cria t'il de rage en se levant.

L'âme de Phoenix se mit à voler et traversa la salle pour rentrer en un éclair dans le corp de Karaqui reprit automatiquement sa forme originelle.

-Ce que c’est bon d’être chez soi. Je t'ais manqué?, dit ironiquement Phoenix, mettant ses mains sur ses hanches en regardant Armidir, un sourire espiègle aux lèvres.

Puis se retournant vers le mage:

-Si tu avais si peur de moi, tu aurais du me mettre dans une plus petite prison, ou me tuer tout simplement, mais maintenant que je suis là, les règles du jeu peuvent enfin être changer.

-En effet, répondit le mage en se rasseyent calmement sur son trône. Mais tu sais quoi. Tu auras beau…

-Blablabla, la coupa Phoenix, en faisant le signe de bec avec sa main, On s’ennuie. Allez finit de ton barratin, j’ai besoin d’exercice. En passant, merci pour mon nouveau genoux. Je peux enfin m'en servir pour te donner une bonne correction.

Le mage parut très offensé mais pas pour longtemps. Une idée venait de surgir dans son esprit.

-Si c’est de l’exercice que tu veux, j’ai une surprise pour toi, répondit-il en faisant un signe de regard à quelque chose qui se trouvait derrière eux, ne se souciant même pas de se qu'elle venait de dire.

-Génial, j’adore les surprises!

Puis, à ces mots, un loup noir ressemblant étrangement a Kara sortit de la pénombre

-Père!

-Quel belle rencontre familiale, ne trouve-tu pas mon frère?, dit-il en regardant Armidir.

Armidir fut prit d'un relent de dégoût. Ce visage. Ce regard. Un pure idiot. Voila ce qu'il était. Et il allait mettre fin a tout cela une bonne fois pour toute.

-Que lui as-tu fait?, cria Phoenix, folle de rage.

-Juste ce qu’il fallait…Trêve de bavardage, amuse toi donc mon cher Elrik., dit-il en pointant Phoenix.

Aussitôt, le gros canidé sombre s'élança sur Kara et commença a la griffer.

Faradir eut un instant pour éviter un projectile de feu qui vint s’abattre sur son trône de glace, le faisant fondre en grande partie

-Tss Tss Tss. Ce trône a été long a sculpter mon pauvre petit frère. Je vais devoir en faire refaire un autre par tes amis les trolls quand ils arriveront.

-Tu n'oserait pas sale ordure.

-Allons donc petit frère. Ce n'est pas une façon de s’adresser a son frère. Dois-je te réapprendre la politesse?

Sur ces mots, Faradir se releva, révélant ses habits dans toute leur splendeur.contrairement à Armidir, qui portait une robe rouge, Le mage portait une robe bleu ornée de symboles étranges. Sa chevelure était également bleutée. Il portait des pantelons noirs qui dépassait très peu de sous sa robe, rendant ses souliers invisible.

Il descendit les marches devant son trône et arriva face a face avec son petit frère.

-Il serait temps de passer à l'acte final n'est-ce pas... dit Armidir sur un ton neutre, presque sympathique.

-Hmm... Si tu veut. Répondit son rival sur le même ton.

Aussitôt un flash de bleu et de rouge éclaira la pièce, créant un nuage de fumée d'ou sortirent les deux frère chacun de leurs côté.

Armidir se relevât et fit jaillir une colonne de feu a l'endroit de son frère. Quand elle se calma, Faradir réapparut, sans une seule égratignure.

-Oh j'ai oublié de spécifier. Javais planifié cette bataill et cette robe est résistante au feu. Dommage pour toi.

-Pff. J'ai plus d'un tour dans mon sac!

Armidir sortit le fameux grimoire et incanta un sort a une vitesse phénoménale. Aussitôt, trois petite boule d'énergie bleu jaillirent du livre et allèrent dans la direction du mage. Mais... Rien! Les projectiles se dissipèrent aussi au contact de Faradir.

-Aurait tu oublié un détail, idiot de petit frère? De qui vient ce grimoire?

Aussitôt, Armidir ressentit une vive douleur au ventre et tomba sur les genoux.

-Traitre!

-Ce joli grimoire permet de faire bien des merveilles mais... À chaque sort, il t'enlève une partie de ton âme. À force de l'utiliser et d'en dépendre, tu va surement en manquer bientôt.

-Non... Cela ne peut pas...

-Malheureusement pour toi, c'est fini.

Armidir sentit sa vision s'embrouiller. Il vacilla puis tomba mollement sur le sol.

"Pas... Maintenant..."


Quand il ouvrit les yeux, il se trouvait dans une forêt en feu. Bizarrement, il se sentait bien. Il se sentait cher lui.

"Suis-je mort? est-ce que ceci est le paradis?"se dit il en se relevant.

Quand il fut relevé, il vit devant lui une créature. Elle ressemblait a un humain mais elle était toute verte et écailleuse. C'était...

-Est-tu...

-... Oui content que tu m'ai reconnu.

Elle ouvrit les yeux. Des yeux jaunes.

-Sais tu pourquoi tu est ici?

-Absolument pas... Mais ou suis-je?

-Tu est dans ton monde intérieur. C'est ici que réside ton âme. Je suis une partie de toi que tu prenait pour acquis. Je suis ce que tu as hérité de ton ancêtre. Ton côté "pas humain"

En effet, quand Armidir regarda ce dont il avait l'air maintenant, c'était un simple humain avec des ongles et des épaules normaux, tandis que lui possédait tout les traits de son ancêtre. Déboussolé, il demanda:

-Mais alors... pourquoi suis-je ici

-Tu est ici parce que je l'ai voulu. Tu as perdu connaissance et Ton frère est sur le point de t'achever. Je ne veut pas, comme toi, sauver Kara. Moi je veut survire. Mais nous pouvons partager nos intérêts. Vend toi a moi. je te sauverai!

-À quel prix?

-À peu près rien. Laisse toi aller. Détend toi et tout va bien se passer.

À bout de force, Armidir se laissa faire. Sans s'en rendre compte, dans son monde intérieur, la créature devenait plus grosse et lui plus petit...


-Désolé petit frère, dit Faradir à l'intention d'Armidir qui gisait devant lui sur le sol de son palais de glace. C'est terminé pour toi et ton amie.

Il installa ses main devant son frère et commença à incanter un sort.

Il ne put pas le finir. Une explosion d'air et de puissance le repoussa a vive allure, le faisant voler au travers la salle. Il se fracassa le dos sur un mur, le faisant s'écrouler en partie. la lumière du jour envahit une partie de la pièce, révélant le nouvel aspect de Armidir.

-Oh... Mon... Dieu... Ceci risque de devenir intéressant...

Le loup noir fondit sur Phoenix comme un missile, bondissant de l’endroit où il se tenait pour fondre sur elle et l’a projeté au sol. Pendant qu’il lui donnait des coups de griffes ici et là, Phoenix ouvrait la mâchoire et essayait tant bien que de mal de le mordre dans le cou. Se donnant des coups, ils tournèrent sur eux-mêmes, puis finalement le loup releva Phoenix sans peine et l’a projeta à l’autre bout de la salle. Lorsque celle-ci se releva, tout croc dehors, c’est à se moment là qu’Armidir tombait et que son frère était sur le point de lui porter le coup fatale. Mais une explosion d’air se fit et il fut projeté au loin. Armidir se releva sous une autre forme.

‘’Qu’est-ce…’’

Déconcentrée par se changement, elle ne vit pas le coup venir et le loup refondit sur elle, y mettant toute sa force et elle traversa le mur de glace, qui se brisa sous la puissance du coup. Lorsqu’elle atterrit sur le sol enneigé, elle retrouva son apparence de femme. Kara se releva, étourdit. Un filait de sang coulait de sa bouche et une profonde morsure était visible sur son cou qui commençait à guérir. Kara prit appuie sur ses jambes et dégaina son sabre installé dans son dos, attendant que le loup approche. Finalement, celui-ci entra dans la pièce, changer cependant en homme tout comme Kara. Il était grand et musclé, ses cheveux longs et noirs comme Kara lui entouraient le visage et ses yeux étaient d’un blanc immaculé d’ardés de haine. Il était habillé d’une armure simple décorée de symboles et tenait deux épées légèrement courbés comme des sabres dans ses mains. Pendant qu’Elrik l’observait et la dévisageait, Kara resta de marbre, placée dans une posture de combat.

C’est Elrik qui porta le premier coup et qu’ils s’engagèrent dans un combat d’épée, se laissant chacun quelques cicatrices qui se refermaient au passage. Au bout d’un moment, Kara réussit à faire lâcher une des épées de son père tandis que celui-ci lui balançait un coup de pied au menton et elle tombait violement au sol. Son père se mit au-dessus d’elle et allait lui porter le coup fatal, mais son épée rencontra celle de Kara et ils s’entrechoquèrent dans un bruit métallique. Kara essaya de le repousser, mais il semblait plus fort qu’elle. Elle donna alors un coup de pied à son père qui ne fit que le faire perdre l’équilibre. Mais même en ce bref instant de distraction, il réussit néanmoins à faire perdre le sabre de Kara et celle-ci se retrouva sans défense. Elrik ne perdit pas de temps et allait abattre son épée, quant Kara tenta une dernière tentative, tout en prenant soin de guider le regard de son père outre part que sur sa main qui prenait une de ses dagues subtilement.

-Tu ne me reconnais pas. C’est moi. Ta fille. Kara!

Lui lançant un regard suspicieux, il se rapprocha de plus en plus d’elle, regardant droit dans ses yeux. Lorsqu’il fut assez près, Kara lui planta sa dague dans les côtes qui lui fit arracher un crie de douleur et elle s’écarta. Haletante, elle regarda son père tombé sur ses genoux. Mais où était donc son épée?
C’est alors qu’une douleur la poignarda à l’épaule gauche. L’épée se trouvait planter dans son épaule et avait réussit à l’a traversé. Elle prit donc son courage à deux mains et tira de sa main mobile de toutes ses forces, la faisant arracher une plainte de douleur et d’où un flot de sang coulait de son épaule qui se refermait petit à petit, prenant son temps. Kara regarda alors son père. Il tomba finalement étendue dans la neige et s’immobilisa. Ne se doutant de rien, Kara se traîna vers lui, gardant son bras bien collé à son torse.
Elle regarda le visage de son père, qui avait les yeux fermés et le secoua un peu.

-Papa? Tu mentant?

La faisant sursauté, il attrapa une poignée de ses cheveux et l’approcha à lui et lui dit :

-Oh oui, je tentant.

Alors il l’a lança à travers la pièce et elle s’écrasa au sol, faisant craqué son dos et la faisant crier. Elrik retira la dague de ses côtés, non sans laisser échapper quelques plaintes de douleurs et se retourna sur le ventre. Kara était étendue, immobile, mais gesticulant de douleur. Le dos de Kara semblait s’être immobilisé de lui-même, comme paralysé. Elrik prit alors l’a dague que sa fille lui avait planté dans les côtes et glissa jusqu’à elle. Il s’assit sur les jambes de Kara pour éviter qu’elle ne bouge et alla planter la dague dans son cœur, mais Kara l’agrippa des deux bras. La dague se rapprochait dangereusement, mais elle réussissait malgré tout à le tenir assez éloigné, malgré l’horrible sensation de brûlure de son épaule qui ne c’était pas encore refermé.

Tout à coup, le regard d’Elrik retrouva l’ancien bleu azur de ses yeux et il lâcha prise, laissant tomber la dague juste à côté de la tête de Kara, qui lâcha une plainte. Mais lorsqu’elle vit le changement de ses yeux, elle en oublia sa douleur et lâcha dans un murmure :

-Papa?

Elrik, qui regardait autour de lui, comme s’il venait de se réveiller, regarda sa fille.

-Kara! Kara! C’est bien toi!

Il descendit des jambes de sa fille et élança Kara dans ses bras, pour la redéposer aussitôt au sol, voyant qu’elle était gravement blessée. Il pouvait voir le sang séché dans son cou, sur sa tête et de sa lèvre inférieur. Mais se qui l’horrifia d’avantage fut de voir le sang se répandre de plus en plus dans la neige qui l’entourait. Mais il ne s’en inquiéta pas, car il voyait que la blessure commençait déjà à se refermer, mais il se demanda tout de même pourquoi elle ne bougeait pas.

-Que..Que s’est-il passé?

-Je n’ai pas le temps de t’expliquer. J’ai un ami qui se bat de l’autre côté contre un mage très puissant qui se trouve être son frère. Il faut que j’aille l’aider.

-Mais tu ne peux même pas bouger….C’est à cause de moi…

-Non, tu ne pouvais pas contrôler tes mouvements. C’était quelqu’un d’autre. Mais si tu es revenue, c’est qu’Armidir as réussit à soit le vaincre ou à assez l’affaiblir…, reprenant son souffle qu’elle n’avait plus, elle ajouta dans un soupir. S’il te plait, va l’aider.

Avant de sombrer dans l’inconscience, Kara sentit le frêle baiser de son père sur son front et lui murmurer Adieux et l’entrevit se transformer en loup pour courir droit de l’autre côté du mur.

Quelque seconde après, Kara entrouvrit les yeux, réveillée par des tremblements menaçants. Elle était encore sonnée, mais sentait qu’elle pouvait quant même bouger et que son épaule était entièrement remis. Elle roula sur elle-même pour atterrir sur son ventre. Elle regarda autour d’elle et remarqua que la citadelle commençait à trembler dangereusement et semblait vouloir s’effondrer à tout moment.
Autour d’elle, elle remarqua que des bouts de glace avaient déjà commencé à se détacher des murs du bâtiment pour se répandre. Kara sentit alors le danger, elle commença donc à ramper, incapable de se lever, mais fut arrêter par une plainte aigu d’un animal blessé.

‘’Papa!’’

Elle rampa encore plus vite, mais un bloc de glace tomba juste devant elle, bloquant l’ouverture par laquelle elle était arrivée. Grognant entre ses dents, elle roula sur elle-même pour en éviter un autre. Mais il se passa se qu’elle redoutait et le toit qui menaçait de tomber plus tôt s’effondra, lui arrachant un crie de surprise et laissant un lugubre silence de mort derrière lui.

Dans Un rayon de lumière se tenait une créature ni humaine, ni dragon. Ni même près de tout ce qui fut vu jusqu’à présent. La chose semblait bel et bien humanoïde, mais a peine. Juste en se tenant dans la même pièce, on ressentait une pression sur tout son corps.

-Oh... Mon... Dieu... Ceci risque de devenir intéressant...

C'est alors que la chose ouvrit les yeux. Des yeux jaunes emplies de haine. Son corps était recouvert d'écailles vertes. Au travers des manches de sa robe, on pouvait voir de longues griffes acérés. de son front dépassait deux massives cornes. Mais Malgré tout ces détails, les traits les plus marquants étaient un longues queue dépassant derrière lui et deux gigantesques ailes. C'était bel et bien Armidir.

Il regarda son corps quelques instant, Analysant chaque détails et attributs. Puis il releva la tête.

-Salut Faradir...

-Superbe transformation mais a quoi te servira t'elle? Ton feu ne me fait rien et j'ai des sorts capable de me protéger de toi a ma guise!

-Mon feu ne te fait rien n'est-ce pas... voyons sa.

En un éclair, Armidir était a côté de lui. Ses puissantes jambes lui permettaient d'avoir un élan remarquable pour planer dans les airs grâce a ses ailes. Il avait bien la rapidité d'un dragon en vol. Armidir lança un coup de griffe dans la direction de son frère, qui l'évita de justesse. Malgré tout, quatre entailles larges étaient visible sur sa robe. Soudain, Le mage se retrouva prit dans une boule de feu géante. Toujours confiant, il sous estima l'attaque et se mit a rire en se relevant. Aussitôt la boule ardente disparue, il réalisa qu'il était a 30 mètres d'Armidir.

-Tu vois? ton feu ne me fait rien!

Sans dire un mot, Armidir pointa les entailles sur le torse de son frère, qui par réflexe regarda. Sur ce qu'on voyait de corps, tout était brûlé. De la chair aux os. Faradir cracha une petite flaque e sang et s'écroula sur se genoux, se pliant sous la douleur.

-Mon feu ne te fait rien m'est-ce pas?

Faradir, dans ses dernières ressources de concentration, réussit a invoquer un sort pour le guérir. Ses plaies se refermèrent et il put enfin se relever. Le vrai combat pouvait commencer...

-Espèce de-

De justesse, Faradir esquiva une boule de eu en provenance de son frère. Il répliqua avec des centaines de petits projectiles virevoltant jusqu’à Armidir, le percutant de plein fouet. Une fois les projectiles eurent tous atteint leur cible, Faradir évita une autre boule de feu. Il put voir son frère de loin. Il n'avait aucune égratignure.

-D'accord... J'ai compris. Tu va m'obliger a utiliser mon sort le plus puissant. Prépare toi a souffrir.

-Hmpf

Le mage sortit alors un parchemin qu'il déposa sur le sol. des écritures y étaient inscrites. A une vitesse incroyable, Faradir les récita. Une fois qu'il eut terminé, une gigantesque épée bleue apparut a la verticale dans le milieu du parchemin.

-Dit bonjour à tes parents, Armidir

Cette phrase brisa le coeur d'Armidir. Il se rappelait d'avoir lu quelque chose à propos d'une épée presque invincible, qui requierait le sacrifice de deux personnes.

-Tu n'as pas fait sa....

-Voici La Bestia de sangre. La bête de sang. Elle contient l'âme de nos deux parents. J'ai du les vaincre pour les sacrifié. Une tache facile. Amusant non? Les mêmes âmes qui t'ont mit au monde vont te tuer!

A ces mots, Faradir prit l'énorme épée a deux mains et s’élança vers Armidir avec une soudaine vitesse incroyable. Heureusement, jamais assez pour arriver a la cheville de celle d'Armidir, qui esquiva d'un simple mouvement vers la droite.
Prit d'un soudain relent de haine Armidir s’élança a son tour vers son frère. Ils alternaient entre dedans et dehors du château sans aucun problème en défonçant les murs ici et là. Ils affaiblissaient de plus en plus la structure du château. Quand Armidir eut finalement rattrapé son frère, Il lui donna un puissant coup de griffe qui atteint sa cible dans le dos. Une giclée de sang sortit de la plaie et Faradir s'écroula sur le sol, luttant pour sa survie. La neige autour de lui devenait rouge.

-C'est terminé.

-En effet. Bien joué petit frère. Tu m'a bel et bien vaincu.

-Pas encore. Je dois t'achever.

-Alors ( il prit une petite pause involontaire car un rictus de douleur lui traversa le visage. La neige rouge s'étendait vraiment large maintenant ) Fait vite je t'en supplie.

C'est a ce moment qu'un homme plutôt musclé arriva sur la scène à bout de souffle.

-Est-ce toi Armidir? demanda t'il a la bonne personne.

-Oui. Plus tard je dois terminer quelque chose.

-Kara vient de s'évanouir et le château menace de s'écrouler!

Armidir échappa un juron et se retourna vers son frère.

-Désolé, mais tu va mourir ainsi. Tu l'as bien mérité de toute façon.

-Conn... Ard...

Avant de se laisser mourrir, Il prit son épée, planté juste a côté de lui, et réussit malgré sa faiblesse a la planter dans le dos d'Elrik. Celui ci fit une grande plainte aigue et dit

-Sauve... Kara...

-Noooon!( non car il refuse qu'il meurt pas qu'il refuse d'aller la sauver)

Puis le loup noir tomba en pleine figure.

Ayant accompli sa tâche,le mage vit sa vit défiler devant ses yeux, puis sombra dans l'inconscience...


- Un jour, je t’aurai…

Puis il se rendormit.

Le lendemain, a son réveil, il se sentait déjà bien mieux. Son organisme avait bien travaillé. Il se leva et sortit de sa chambre. l'infirmière le vit mais ne lui fit qu'un sourire, signifiant que ce n'était pas un exploit qu'il puisse se lever.

-Bon matin Faradir! je voit que tu as réussi a te lever. C'est bien mais tu dois rester a l’hôpital. Nous devons terminé ton traitement sinon tu pourrait retomber dans le coma!

-Plus fort... Je doit devenir plus fort.

-Quoi? qu'a tu dit?

Il ne répondit pas. Il se contenta de se diriger à pas lent vers la sortie. Il se dirigea vers la bibliothèque. Il cherchait une façon de surpasser son frère. Il arriva au bout d'un certain temps et trouva presque aussitôt une réponse. Le livre s'intitulait «Le Pouvoir Interdit». Il passa donc un mois entier dans la bibliothèque. Il dormait là, ne mangeait pas ou presque pas et passait ses journées a lire et relire tout les livre sur ce «Pouvoir Interdit», aussi peu nombreux fussent t'ils. Il avait barré la porte et était allé si loin dans le fond qu'il n'entendait pas cogner. Heureusement pour lui, il avait trouvé un sort au bout de quelques jours lui permettant de barrer et de rendre indestructible une porte. Il en profita pour s'assurer la paix. Au bout d'un mois, il se croyait un parfait Mage, connaissant tout ce qui avait a savoir. Il avait même appris un certain sort qui nécessitait un sacrifice. Il savait a qui il le réservait. Il Arriva devant la porte et la fit voler en éclat, sans y toucher. Tout les hommes dragons de la maison entendirent le fracas. Ils le fixèrent tous, ébahis.

-Adieux.

Il invoqua des centaines de projectiles bleus, frappant toutes les personnes de l'endroit, le tuant d'un seul coup. Sauf deux.

Il ouvrit la porte de sa maison. Il trouva sa mère caché en boule dans un coin. Elle pleurait. Au milieu de la salle ce tenait, debout, son père. Il se fixèrent un instant, puis:

-Tu me déçois,Fils.

Ce fut ses dernières paroles. Une fois qu'il eut planté un pieux dans le plexus solaire de ses deux parents, il se mit a genoux et, a l'aide d'un troisième pieux, il écrivit sur un parchemin un texte dans une ancienne langue oublié. Aussitôt terminé, la dépouille de ses deux parents se dématérialisèrent et entrèrent dans le parchemin.

Il téléporta tout les corps dans une cabane plus loin et y mit le feu. Sans aucun émotion, il marcha en direction d'une forêt réputée pour être habité par plusieurs créatures mythiques. Il se cherchait un serviteur pour entamer son grand voyage.


Le corps inerte de Faradir gisait maintenant dans une flaque rouge.

Armidir, lui, avait encore son apparence de dragon mais se sentait faiblir de plus en plus a chaque seconde. Il allait bientôt tomber. Il le savait. Ce qu'il ne savait pas, c'est si il se relèverait un jour. Il se retourna pour voir le château mais... Horreur! Il était trop tard. Les débris de glace occupait la place ou se tenait anciennement l'imposante citadelle. Il boita jusqu'au décombres, sentant les larmes lui monter aux yeux. Il se mit a chercher partout dans les décombres pour trouver une trace de Kara. Rien, Rien, toujours Rien. Il allait abandonner quand il vit des jambes dépasser de sous un bloc de glace fendu en deux. Il s'approcha et fit fondre de sa simple présence les deux blocs. Sous eux se trouvait Kara. Elle avait visiblement réussi a se sauver du pire grâce a un réflexe. Elle avait mit son avant bras devant sa figure. Elle avait réussit a casser le bloc, mais au coût de son avant bras. Pour être franc, on aurait dit qu'il possédait deux os au lieux d'un. Il la vit entrouvrir les yeux mais comme il allait lui parler, il sentit la fatigue l'envahir. avant de sombrer dans le coma il avoua:

-Kara... Je... t'ai...

Puis il ferma les yeux, peut-être à jamais...

Sentant l’impact imminent, Kara sentit que c’était la fin. Pour la première fois depuis le début du voyage, elle ressentit une vague de terreur la submerger. Mais quelque chose se passa.

‘’Qu’est-ce que tu ferais sans moi!’’, entendit-elle dans sa tête, la voie exaspérée de Phoenix.’’

Comme si quelqu’un l’a contrôlait, elle plaqua son bras gauche sur son visage et au lieu que la glace l’a brise et l’a détruise, une force incontrôlable traversa son avant-bras et elle fit briser le bloc, qui craqua sous le choc de l’impact et se brisa en deux. Mais ce ne fut pas sans mal, car son avant-bras se fracassa contre la glace et son os fut couper en deux dont leurs extrémités sortaient de la peau.
Kara étouffa un hurlement et essaya de reprendre son souffle. Elle tenta d’abord de retirer les morceaux de glace qui l’a recouvrait, mais elle en fut incapable. Puis, vint une étrange chaleur qui régla son problème et fit fondre la glace. Kara plissa les yeux lorsque les rayons de soleil vinrent toucher sa peau, puis elle entendit une voix familière.

-Kara... Je... t'ai...

Puis, le silence. Inquiète, elle regarda d’abord l’état de son bras. À l’aide de sa main droite et de son courage, elle l’a plaça sur les bouts d’os et poussa dessus pour les replacer. Elle jura entre ses dents, tant la douleur était suffoquent, mais commença à respirer normalement. Si elle ne l’avait pas fait, son bras aurait guéris, mais pas de la bonne façon. Avec un effort surhumain, en s’assurant bien de garder son bras bien collé à son torse, elle s’assit. Mais quand elle se retourna, elle découvrit le corps d’un homme possédant des ailes et une queue. Sans se rappeler, elle se demanda qui cela pouvait bien être et elle retourna le corps et découvrit Armidir.

-Non!, dit-elle en ravalant un sanglot.

Elle s’approcha de lui, le secoua, mais ne ressentit rien. Au moins, il respirait. Le cœur battant à tout rompre, elle ne pue empêcher les larmes qui se mirent à couler, encore, encore et encore. Désemparée, Kara regarda autour d’elle. Le château était complètement détruit et il ne restait plus personne. Quant elle vit au loin, le corps inerte de son père. Ne sachant que faire, elle utilisa son bras mobile et tira Armidir de toutes ses forces par la cape pour ne pas l’abandonner. Quant elle fut juste à côté, elle déposa doucement Armidir et se précipita vers Elrik. Le pauvre souffrait énormément, mais par chance il n’avait pas encore rendu son dernier soupir.

-Papa! S’il te plait!, lui dit-elle, larmes aux yeux, le secouant un peu.


-Kara! Comme je suis si fière de toi!, lui répondit-il dans un murmure inaudible qu’elle seule pouvait entendre, lui caressant la joue. Je suis désolé de ne pas avoir eu la chance de te voir grandir.

-Ce n’est rien. Tu peux partir en paix à présent.

-Kara......Kara...

Kara l’embrassa une dernière fois sur le front, puis il mourut. Avec un mélange de tristesse et de douleur, à cause de son bras qui commençait à guérir, elle se rapprocha d’Armidir.

-Je t’en supplie. Ne m’abandonne pas.

Ne sentant plus aucune force l’habité, elle s’endormit profondément, la tête appuyé contre le torse d’Armidir.

Lorsqu’elle se réveilla enfin, Kara se retrouva dans un minuscule lit fait de bois d’où ses jambes dépassaient. Ses armes se trouvaient non loin d’elle sur un petit meuble de bois, son bras était placé dans un atèle et elle était vêtue d’une toge d’un rouge rayonnant lui arrivant à mi-hauteur des genoux avec une paire de pantalon rouge dessous qui lui arrivait au mollet. La toge fait de lin était coupé en forme de rond près de son cou et était entouré de petits filets orange formant de magnifiques symboles. Kara s’assit et scruta la pièce des yeux. Puis, la mémoire lui revint et elle se précipita à la porte et descendit les marches jusqu’à la cuisine. Kara se trouvait dans la maison de la famille naine qui l’avait hébergé quelques jours plus tôt. Lorsqu’elle arriva dans la petite pièce, l’homme nain buvait dans un pichet de bierre pendant que sa femme avait le dos tournée et préparait du thé.

-Si c’est pas notre endormi, s’exclama l’homme, d’une voie râpeuse.

Sa femme se retourna aussitôt et lorsqu’elle découvrit Kara, elle sourit de toutes ses dents et s’approcha d’elle en l’a réprimandant.

-Jeune fille! Qu’est-ce qui vous a pris de vous aventuré dans un endroit pareil. Encore heureux que mon mari s’entretienne toujours avec les trolls, sinon vous auriez finit manger par les animaux sauvages vous et votre ami!

Lorsqu’elle prononça ce mot, Kara sursauta.

-Où est-il? Comment il va?

-Doucement, doucement, jeune étourdit, vous nous avez causé assez de sauci pour aujourd’hui, dit l’homme derrière.

La femme naine fit signe à Kara de s’approcher et pendant qu’elle lui servait du thé bien chaud, les enfants arrivèrent et lui sautèrent dessus comme la première fois.

-Où as-tu trouvé des bêtes comme ça?
-Elles sont magnifiques!
-Je peux le garder!

Kara partit d’un petit rire distrait, malgré le fait qu’elle ne sentait pas d’humeur joviale. Voyant sa mine, leur père leur dire de retourner jouer avec les tigres et la cuisine tomba dans le silence.
La femme donna la tasse à Kara, qu’elle but à petites gorgés. Le thé l’apaisa et l’aida à se calmer.

-Au fait, je me suis pas présenter, je suis Armène et voici Gilm!

-Kara!, gêné, Kara resta muette, puis ajouta, donc les trolls nous ont retrouvés et amenés ici?

-Oui! Je marchais dans les montagnes quand j’ai rencontré Créfix sur le chemin. Ils transportaient, lui et deux autres trolls aidés de deux tigres, un homme et une femme. Je vous ai tout de suite reconnu. Qui est l’autre?

-Il s’appelle Armidir. Nous avons voyagé ensemble. A-t-il encore une queue et des ailes.

Kara eut tout de suite la réponse quant elle vit le visage de la femme, qui était restée paisible, devint blanc comme la neige.

-Hélas, je n’ais pas réussit à trouver l’endroit de son mal. Il semble avoir été épuisé par une force que je ne connais pas et est dans un…comas…

Une dague. Non. Pire. Ce fut comme si son cœur avait cessé de battre tout à coup et que le temps s’était arrêter. Armidir n’était pas mort, mais pour combien de temps encore? La femme sentit sa détresse et mis sa main dans la sienne. Mais Kara ne l’a sentit pas. Quel était se sentiment étrange qu’elle ressentait. Pourquoi avait-elle si mal?

-Puis-je…puis-je le voir?

Sur ses mots, la femme emmena Kara dans un escalier qui descendait dans un sous-sol et elles atterrirent dans une grande pièce, qui semblait être une salle de fête où un grand lit simple avait été installé et dont Armidir occupait. Elle remercia Armène du regard et celle-ci remonta les marches en prenant soin de fermer la porte derrière elle. Sentant que son bras allait mieux, elle enleva son atèle et s’approcha du lit. Son ami était installé dans des draps de soi que ses bras recouvraient et ont avaient pris soin de bien installé ses ailes pour ne pas qu’on les écrase. Kara s’assit au bout du lit et pris la main d’Armidir qu’elle enveloppa dans ses mains.

-Armidir! M’entends-tu?

Rien. Aucun mouvement. Ni même un battement de cil. Des larmes coulèrent sur les joues de Kara.

-Idiot! Allez, qu’est-ce que tu attends? Debout! Tu es censé de réveillé pour te retransformer.

Ne sachant que faire, déterminer à tout. Elle lâcha la main d’Armidir et s’approcha de lui et déposa frêle baiser sur ses lèvres endormis. Rien…Les larmes coulant toujours sur ses joues, elle s’étendit à côté d’Armidir, s’accotant sur son épaule et mettant le bras de son ami autour d’elle.

Le lendemain, lorsqu’elle se réveilla, ses yeux étaient sèches, et même si elle voyait la mine inerte d’Armidir qui lui donnait envi de pleurer, rien ne se fit. Elle lâcha un soupir et monta à l’étage. Elle fit un bonjour à Armène et Gilm et sortit dans la cours baigné de lumière où les enfants s’amusaient avec les tigres. Elle prit une bouffée d’air frais et s’assit sur la terre pour regarder les enfants jouer. L’un d’eux, celle qui l’avait aidé à retrouvé Armidir au bar s’approcha d’elle à pas lent et s’assit sur les genoux de Kara et l’a serra dans ses petits bras fragiles. Kara répondit à son étreinte, voulant fondre en larme, mais ne réussit qu’à se laisser bercer dans ses bras. Puis les autres se joignirent à eux, Arah et Ridmra aussi.

Pendant les jours qui passèrent, Kara décida qu’il était temps de se rendre utile. Le jour, elle aidait Armène dans ses tâches ménagèrent, qu’elle apprit à faire, l’aida à faire le souper et joua avec les enfants, tandis que le soir, elle passait ses soirées assise à côté d’Armidir, lui relatant sa journée pour ensuite allez soit s’endormir dans ses bras ou allez dormir avec les enfants, qui avaient collé leur lit ensemble pour qu’ils puissent dormir, tous collé les uns sur les autres.

Six jours passèrent sans que l’homme-dragon ne daigne montrer signe de vie. Malgré tout, Kara continuait d’espérée qu’il se réveille et qu’il finisse de dire un jour se qu’il avait commencé à lui dire.
Kara s’habitua vite au quotidien qu’elle s’était créer avec la famille, tandis que les habitants s’habituèrent aussi à la sienne. Même si elle avait ses passes et qu’elle allait souvent au bar avec Gilm se soûler pour atténuer la douleur dans sa poitrine qui ne cessait de grandir plus les jours passaient et qu’elle jouait de la flûte pour l’empêcher de commettre l’irréparable, elle essayait de garder espoir qu’il se réveille.
Ce jour-là, elle était vêtue de la même tunique dont elle était vêtue le premier jour, excepté qu’il était aussi blanc que la neige et que les petits filaments qui traçaient les symboles étaient dorés. Le blanc de sa tunique contrastait étonnamment bien avec ses cheveux d’un noir aussi sombre que la nuit.
Elle jouait avec les tigres et les enfants dans la cours baigné d’un soleil chaud, lumineux et reposant.
Depuis quelques jours, Kara sentait en elle qu’elle faiblissait. Depuis qu’elle avait sentit à quel point elle aimait Armidir et qu’elle ne savait pas comment elle pourrait vivre sans lui, elle se laissait faiblir, perdant peu à peu l’espoir qu’elle avait.
Kara sentit que sa poitrine brulait de l’intérieur et elle tomba par terre, se tenant d’une main sa poitrine, haletant, cherchant de l’air. Les enfants criaient et couraient en tous sens pendant qu’Armène et Grilm s’étaient empressés de venir voir se qui se passait.
Horrifié, Armène comprit à l’instant même où elle vit le visage d’une blancheur cadavérique de Kara se qui se passait. Ils l’a transportèrent à l’intérieur et se dirigèrent dans le sous-sol. Kara fut étendue près d’Armidir, où elle avait l’habitude d’être.
Pendant ce temps, Kara pleurait et sa respiration commençait à faiblir. Armène les regarda et comprit.
Dès le deuxième jour, même si Kara ne voulait pas l’avouer, elle se laissait dépérir, ne supportant pas de vivre sans Armidir. Armène attendit, patiemment.

Kara serra la main d’Armidir, restant couché sur le dos, et tourna la tête vers lui.

-Armidir…Je t’en supplie…Je…Je…t'aime...

Kara ferma ses yeux doucement, se laissant emporter dans un sommeil sans fin, la main toujours dans celle d’Armidir. Mais elle ne mourut pas. Lorsqu’Armène vit les yeux de Kara se fermer, elle pensa qu’elle était morte, mais quand elle s’approcha elle remarqua qu’elle respirait encore, malgré que la jeune femme ressemblait à un cadavre. Une peau aussi pâle que la mort et aussi froide que la neige. Même son immobilité l’a laissa perplexe. Mais elle finit par monter à l’étage, peiné par cette scène si émouvante soit elle.
Car Phoenix, qui malgré sa férocité, possédait tout de même des sentiments, avait été incapable d’endurer le malheur de Kara. Alors avant que l’âme de Kara ne quitta son corps, elle réussit à l’attraper et l’a préserva dans son corps, l’a laissant dormir et décidant de la réveillé seulement le jour où Armidir allait décider de se réveiller, pour éviter qu’elle ne retombe et ne meurt.