Rencontre imprévue! (réservé à Kara et Dahlia)

Guidé par son instinct, Kara avançait à pas prudent dans le labyrinthe des marais brumeux. Cela faisait trois jours qu’elle se cherchait un endroit où vivre en paix et de plus en plus elle se décourageait. Mais lorsqu’elle avait traversé un village voisin, elle avait entendue parler d’un endroit perdu au milieu d’un labyrinthe où personne n’osait s’aventurer et l’idée de vivre dans un lieu où la population ni entrait jamais l’intéressa et c’est là qu’elle prit la décision d’y aller.

Un pas a la fois, Kara restait sur ses gardes, car d’autres créatures pouvaient roder autour du marais. À chaque pas qu’elle faisait, c’était comme si elle marchait sur un lit d’éponge. Alors elle devait faire très attention a ne pas glissé et tombé dans la boue qui vous dévorait en une seule boucher. Malgré la brume et l’air non respirable de l’endroit, Kara réussit a y passé sans aucune difficulté, surtout grâce a ses dons de loup-garou. Jusqu'à ce que, brusquement, un grand corbeau prenne son envole en criant de son cri perçant et fit perdre la concentration de la jeune femme, qui perdit pied et tomba dans la boue. Kara en avait partout.

Dans ses cheveux et même dans ses vêtements. Les sables mouvants commencèrent à monter et à l’engouffrer de plus en plus. Elle leva les mains dans les airs, impuissantes et chercha une branche à laquelle elle pourrait s’accrocher, mais n’en trouva pas. La dernière chose que Kara put apercevoir avant d’être immerger complètement et de sombrer dans l’inconscience, ce fut une ombre qui s’approchait d’elle avec une branche. Kara espéra intérieurement que la silhouette allait réussir à voir sa seule main qui dépassait de la boue…

Depuis son sauvetage par les loups-garous, Dahlia ère à la recherche de vérité. Qui était-elle vraiment, d’où venait-elle et surtout où devait-elle aller... Dans son village adoptif, elle avait entendu une histoire, venant d’un marchant itinérant, qui parlait d’un labyrinthe qui se situait en plein milieu d’un marais. Ce labyrinthe, semble-t-il, avait des propriétés magique, pour ceux et celle qui y arrivaient en un seul morceau. Ce labyrinthe, disait-on pouvait apporter réponse à toutes questions. Le seul ennui, c’est que personne n’est jamais revenu vivant de cet endroit. Bon, pensa Dahlia, s’il n’y a jamais personnes qui sont revenu de se labyrinthe vivant, d’où peuvent bien provenir toutes ces rumeurs.

Doucement Dahlia arriva en bordure du marais. Son regard parcouru l’ensemble de ce qu’il y avait à la porter de son attention. Devant elle s’étendait à des lieux à la ronde, une mer de boue, sillonnée de chemins tortueux faits de mousse à la texture quelque peu troublante. Dahlia s’approcha du chemin le plus proche et en posant le pied dessus, elle eut la désagréable sensation de marcher sur des éponges. Ses pieds s’enfoncèrent, lui faisant perdre l’équilibre à plusieurs reprises. La jeune femme ferma les yeux, quelque instant pour bien ressentir la vie qui l’entourait. Quelle ne fut pas sa surprise de découvrir qu’il y avait en effet beaucoup de vie dans un marais. Elle continua d’avancer sur ces chemins tortueux et à mesure qu’elle progressait, un chemin de verdure poussait à chacun de ses pas pour se fondre dans la mousse par la suite. Ce qui facilita grandement sa progression. À cause d’une brume très dense, Dahlia du se pencher à quelque reprise pour pouvoir voir le chemin. C’est à ce moment qu’elle cru apercevoir sur le sol des traces de pas ainsi que des branches brisées. Prudemment, la jeune aventurière se releva et d’un geste subtile de la main, le voile de brouillard se dissipa. Ce qui lui facilita la tâche pour suivre les traces. C’est alors qu’en dissipant le brouillard devant elle, qu’elle tomba face à face avec un grand oiseau noir. Ce qui, bien sure effraya l’oiseau. Le cri perçant que poussa l’animal en prenant la fuite fut suivit d’un grand bruit sourd, comme celui d’une pierre qui tombe à l’eau. Une TRÈS grosse pierre. Moi qui ne voulais pas me faire remarquer, pensa-t-elle, alors la c’est raté.

Dahlia s’approcha du lieu où elle cru entendre le bruit et aperçu une jeune femme en train de s’engouffrer de plus en plus profondément dans ce qui semble s’être révélé être des sables mouvants. Dahlia se concentra et ses yeux s’illuminèrent d’un vert intense. Elle tourna son regard sur la terre ferme à ses pieds, et des racines surgirent et s’enroulèrent autour de ses bras. Elles allèrent, d’un commun accord, entourer la jeune inconnu par la taille. Dahlia tira et les racines remontèrent l’inconnue sur la terre ferme. Cette dernière se mit à cracher violemment le sable qu’elle avait ingurgité, mais elle resta inconsciente. La jeune femme, quelque peu pris au dépourvue, aperçu à quelque pas d’eux, un gigantesque tronc d’arbre. Elle la prit par les bras et la traîna jusqu’à cet immense mastodonte qui semblait siéger au centre du marais. Dahlia l’a déposa sur un lit de feuille et s’assit pour souffler un peu. Le vent se leva et une brise vint jouer dans les cheveux de Dahlia. Cette brise eu l’effet d’une caresse pour la jeune femme, elle ferma les yeux et se laissa bercer par ce léger courant d’air.

Kara reprit soudain conscience et recommença enfin à respirer. Elle avait toujours les yeux fermés, mais elle sentait l’air revenir dans ses poumons petit à petit. Soudain, elle sentit qu’on l’a traînait et, impuissante, elle se laissa traîner jusqu’à ce qu’on l’a relâche enfin sur un sol étrangement moue et froid. Au bout d’un moment, elle sentit de l’énergie revenir à elle et elle ouvrit les yeux. Kara regarda autour d’elle et vit qu’elle était dans ce qui semblait être un arbre. Puis ses yeux se posèrent sur une femme. Elle était de taille moyenne, avait de longs cheveux blancs qui descendaient en cascade jusqu’à sa taille et elle semblait dotée d’une beauté irréelle, même presque envoutante. Mais elle ne put approfondir son observation, car elle fut prise d’une toux qui l’obligea à s’assoir. Se tenant la poitrine, elle reprit sa respiration qui redevint normal, puis elle croisa le regard de l’inconnue. Méfiante, mais d’une voie tremblante elle lui demanda :

-Qui êtes-vous?

….(Kara laisse répondre Dalhia)

-Kara! Au fait, merci de m’avoir sauvé, elle prit une pause et ajouta, et moi qui pensait que les marais étaient déserts. Que fais-tu par ici?