Le périple commence...

Kara écouta se qu’il disait, jusqu’à ce que la femme dise :

-Hmm. Parlant d'animal, ma panthère m'attend quelque part... Au Revoir.
Avec un soulagement, Kara déposa sa canne par terre et s’appuya dessus. Elle allait s’approcher, quand Armidir réussit à se relever et lui lança un sac qu’elle attrapa d’une main.

-Hey Kara! Attrape!, lui dit-il.
Par la suite, Armidir commença à s’atteler sur son tigre, tandis que Kara jetait un bref coup d’œil dans son sac, puis s’attela à son tour. Lorsqu’ils avancèrent vers les portes, Kara écouta son ami relater la bataille qui s’était produite à Minéril, ses yeux perdues dans le vide. Puis lorsqu’Armidir lui posa une question, elle se réveilla d’un coup :

-Et d’ailleurs, pourquoi te tenais-tu derrière nous comme aux aguets de quelqu’un?
-Pour rien, lui dit-elle, avec un sourire en coin, je n’ais pas eu le temps de m’avancer que les tigres te sautaient dessus et que la femme disparaissait.
Puis ils traversèrent les grandes portes où ils y jetèrent un dernier regard, avant de se retourner et de regarder à l’horizon, les pics blancs où ils se dirigeaient.

Armidir regarda une dernière fois, comme Kara, Minéril. Une ci belle citée. Et elle a passé très près d'être anéantie par leur faute. Il fallait que sa cesse. Plus jamais il seraient la cause de la mort d'innocents. Non. Ils allaient laisser une tache rouge sur la neige blanche de la montagne, et ils ne comptaient pas y mettre du sien.

Une fois que les tigres furent prêts, ils partirent. Ils cherchaient un petit sentier moins abrupte mentionné par le journal qu'Armidir avait trouvé dans la cabane de l'Ombre. c'est le sentier que l'homme semblait avoir emprunté.

Ils cherchèrent ainsi pendant plus d'une heure avant de finalement trouver le mince sentier tortueux qui menait tranquillement au sommet des montagnes. Au loin, sur le petit chemin, on voyait que la neige recouvrait une grande partie des montagnes. L'ensemble de sommet enneigés finissaient par créer une vaste plaine a une hauteur phénoménale. Le journal racontait qu'a cette hauteur, l'oxygène est rare et la température est si basse qu'un manque d'équipement approprié aurait pu le tuer. Mais Armidir était déterminé. Ils entamèrent le petit sentier côte a côte, lui et Kara.

Armidir l'avait senti venir, mais le s'en était pas préoccupé plus que sa... Le froid et lui ne faisaient pas bon ménage. Et un excès de protection n'était pas mieux car son corps dégageait trop de chaleur pour tout retenir. Et il allait regretter ce mépris du danger. Sévèrement.

Kara et Armidir commencèrent par avancer à pas lent. Armidir possédait un petit livre qui ressemblait fortement à un journal et s’en servait pour les guider à travers les quelques sentiers sinueux qu’ils devaient traverser avec prudence. Plus ils avançaient, plus la température descendait. Au bout d’un certain temps, ils atteignirent une sorte d’espace qui débouchait du sentier qu’ils venaient de franchir.
Avant d’avancer plus loin, et voyant que le soleil commençait déjà à descendre, ils décidèrent de levé un camps. Pendant qu’Armidir montait la tente, car il ni avait de place que pour une et que les tigres s’étaient couchés non loin d’eux, Kara regarda le matériel qu’elle possédait dans son sac. Plusieurs objets lui étaient inconnus. Mais elle réussit néanmoins en identifier quelques un. Kara prépara ensuite un feu où ils firent cuir leur souper, puis elle rangea son matériel dans son sac et ne garda que le grand manteau sortit pour le lendemain. Elle se doutait bien qu’elle n’en n’aurait pas besoin, mais qu’Armidir par contre, ne pouvait supporter le froid. Par chance, le manteau en question n’était pas fait de fourrure, mais d’une peau tellement étrange que Kara ne réussit pas en a déterminer la substance. Finalement, Kara et Armidir allèrent dormir sous la tente, chacun de son côté, puis lorsque le soleil commençait à peine à se lever, Kara réveilla Armidir et lui intima de mettre le manteau qu’elle lui donna dans les mains, ne lui laissant pas le temps de rouspetter. Mais, ce matin-là, Kara changea ses vêtements. Elle rangea sa cape dans son sac et en sortit un long manteau de cuir noir qui touchait la terre et au lieu de laisser son épée à sa ceinture, elle l’accrocha dans son dos, à l’aide d’une autre ceinture qu’elle sortit aussi de son sac. Elle mit ensuite d’étranges gants noirs fait d’un fin tissus, qui ne couvrait que ses mains, non ses doigts.
Puis ils montèrent sur leurs tigres et recommencèrent leur traverser.

Deux jours s’écoulèrent avant que la neige ne montre enfin ses couleurs et sa fraîcheur. Lorsque Kara la vit, elle ne pue s’empêcher de sauter dessus et de s’amuser à rouler sur elle-même et de commencer à se battre avec Arah. De son côté, Armidir resta percher sur Ridimra, préférant ne pas bouleverser encore plus sa température. Lorsque Kara perdit la bataille, elle se remit en selle et continua la traverser. Puis, du ciel, tomba de fins flocons de neige. Kara, le sourire aux lèvres, leva sa tête vers le ciel, ferma les yeux et leva les bras en l’air. Puis elle dit à Armidir :

-J’adore la neige. Même si le froid n’est pas agréable. Ma mère adorait cette saison. Où nous étions situé dans la forêt, soit il faisait trop chaud, soit trop froid ou humide. Mais lorsque l’hiver frappait à notre porte, la température devenait douce. Il ne faisait jamais trop froid ni trop chaud.

Kara se replaça sur son tigre et regarda le dos d’Armidir. Il ne cessait de trembler. Il semblait frigorifier. Pourtant il ne faisait pas du tout froid!

Deux jours plus tard, ils arrivèrent devant les pics blancs. Le froid y était encore plus rude et imposant. Kara était préoccupée. Non seulement le soir de la lune approchait à grand pas, mais aussi son ami semblait encore plus…malade que jamais. Kara allait continuée, mais un vent commença à se lever et Kara décida de monter la tente, tant bien que de mal. Lorsqu’elle le fut, Kara installa un sac de couchage et alla chercher Armidir pour le mettre à l’intérieur. Celui-ci garda tous ses vêtements et s’enroula bien confortablement dans le sac. Kara mit la main sur le front d’Armidir. Il était complètement gelé!
Constatant que le vent augmentait, elle fit alors entrer Arah et Ridimra sous la tente avec eux. Vue les rafales de vent à l’extérieur, elle ne voulait pas risquer qu’ils meurent de froid!
Ridimra s’installa sur la gauche d’Armidir et celui-ci se rapprocha le plus possible de la bête. Voyant qu’Armidir ne changeait pas de température, Kara fit quelque chose d’inattendue. Elle enleva son manteau de cuir et ses bottes, puis elle se plaça à l’intérieur du même sac de couchage qu’Armidir. N’ayant plus de place pour bouger et malgré qu’elle était plus petite qu’Armidir, Kara le pris dans ses bras et lui frotta vigoureusement les bras pendant qu’Arah se plaçait de l’autre côté d’eux pour former un cercle.
Après un moment, Kara toucha le front d’Armidir, qui devenait de moins en moins froid et devenait de plus en plus chaud. Pour le détendre encore plus, Kara fredonna une berceuse que sa mère avait l’habitude de lui chanter, puis sentent qu’il s’était assoupi, Kara fit de même, accotant sa tête sur l’épaule d’Armidir, ne se doutant pas une seule seconde, qu’à l’extérieur de la tente, où la tempête faisait rage, ils étaient observé par quelqu’un qui ne passait pas par là par hasard.

Armidir et Kara montèrent un campement a mi chemin entre le sol et la neige. Après une bonne nuit de sommeil réparateur et un petit déjeuner rudimentaire, Armidir s'équipa avec son manteau. Il savait les risque qu'il courait, mais le froid était bien plus dangereux pour lui que le chaud. Bien plus Fatal. Ils repartirent et atteignirent éventuellement la neige, poudre blanche qui flatte les yeux de sa blancheur éclatante. Pour Armidir, les problèmes commençaient. Kara prit une pause et se mit a jouer avec son tigre, couchée sur le sol. Armidir préféra rester perché sur le dos de Ridmira, ce qui lui valut un Grognement de complainte de la part de cette dernière. Si seulement elle comprenait.

-J’adore la neige. Même si le froid n’est pas agréable. Ma mère adorait cette saison. Où nous étions situé dans la forêt, soit il faisait trop chaud, soit trop froid ou humide. Mais lorsque l’hiver frappait à notre porte, la température devenait douce. Il ne faisait jamais trop froid ni trop chaud.

Armidir n'avait guère aimé cette phrase, car pour lui, la neige signifiait la mort ou souffrance. Ils avancèrent un peu. Armidir sentait petit a petit le froid pénétrer dans son habit, en commençant par ses bottes. Aussitôt qu'il se rendit compte, il se mit en petite boule sur le dos de Ridmira. Il se concentra sur son foyer intérieur pour ne pas qu'il s'éteigne. Cela signifierait probablement la mort. Malgré tout ses efforts par contre, le froid Glacial s'emparait de son corps. Il commençait a perdre toute sensation dans ses pieds. La traversée venait a peine de commencer et il ne pouvait déjà plus sentir ses pieds. «Est-ce ici que je rend l'âme, avant même d'avoir atteint le repaire du mage?» Non il ne pouvait pas s'y résoudre. deux jour après le début de la neige, Kara monta le campement. Armidir ne pouvait presque plus bouger. Son foyer intérieur semblait être réduit a une petite flammèche.

Kara, dans toute sa perspicacité avait découvert le problème d'Armidir. Seulement, elle ne se doutait pas de son ampleur. Quand elle l'eut amené dans un gros sac de couchage chaud, elle toucha son front. Il était aussi froid que la neige dehors. Armidir avait depuis longtemps atteint le point d'hypothermie et seule la détermination le retenait de rendre l'âme. À ce stade là, même Armidir avait cessé de penser a sa mort. Il ne réussirait jamais le voyage de retour, et ce si il réussissait a se rendre. Kara fit alors la chose la plus étonnante qu'elle eut fait depuis qu'Armidir la connaissait. Elle enleva son manteau et se coucha collé sur Armidir avec les deux tigres qu'elle avait rentré pour qu'ils survivent. Tous collés, ils s'endormirent. Armidir commençait a reprendre des couleurs. Mais a quel prix?

Le lendemain, Armidir fut le premier réveillé. Il ressentait un problème qu'il n'aurait probablement pas pendant un bout. il avait trop chaud. c'est comme si il avait dormi avec trois manteau de fourrure et un sac de couchage de mousse. Sans oublier Kara... KARA?!?! Armidir se rendit compte combien elle s'était approché pour le réchauffer. Il rougit de la tête au pied. Il sortit tant bien que mal du sac et ressentit alors un grand soulagement. Son coeur battait encore très fort. Si près d'elle... Il N'osa même pas sortir et fit le déjeuner dans la tente. Il chauffa le déjeuner avec les flammes qu'il avait réussis a récupérer durant la nuit. L'odeur de nourriture réveilla les deux grands félins en premier. Ils se levèrent et vinrent chercher leur nourriture. Quand Kara fut levé, elle était donc dans un sac de couchage plein de poil et de ( désolé du commentaire dégeu mais bon c'est vrai) sueur. Elle vint manger avec eux puis Armidir lui expliqua.

-Tu sais bien que je suis un Demi-Dragon. Or pour produire mes flammes, j'ai un genre de foyer intérieur. Il produit une flamme constante que je peut relâcher en tout temps. Seulement, le feu a besoin de 3 chose pour vivre. D'un combustible, que mon estomac fournit, d'oxygène, que je fournit en respirant, et de chaleur. La est le problème. Mon corps ne supporte pas le froid. Ma température corporelle baisse trop et mon foyer arrête de produire. Si ce foyer s'éteint, je tombe automatiquement sans connaissance et je peut mourir dans l'heure si on ne me réchauffe pas. Si tu n'avait pas dormi avec moi, je serait probablement mort de froid ce matin. Mais là, mon feu s'est rallumé. Merci.

Sans le dire, il espérait qu'elle recommence tout les soirs. Il avait besoin de sa chaleur mais aussi...

Ils reprirent le chemin vers la tour, se guidant grâce au journal et a la grosse tache bleutée au loin.

Réveiller par la bonne odeur de la nourriture, Kara s’éveilla. Tranquillement, elle sortit du sac de couchage, imbibé de toute sorte de fluide corporel, puis elle s’approcha d’Armidir et des tigres pour manger avec eux et celui-ci lui dit :

-Tu sais bien que je suis un Demi-Dragon. Or pour produire mes flammes, j'ai un genre de foyer intérieur. Il produit une flamme constante que je peux relâcher en tout temps. Seulement, le feu a besoin de 3 choses pour vivre. D'un combustible, que mon estomac fournit, d'oxygène, que je fournis en respirant, et de chaleur. Là est le problème. Mon corps ne supporte pas le froid. Ma température corporelle baisse trop et mon foyer arrête de produire. Si ce foyer s'éteint, je tombe automatiquement sans connaissance et je peux mourir dans l'heure si on ne me réchauffe pas. Si tu n'avais pas dormi avec moi, je serais probablement mort de froid ce matin. Mais là, mon feu s'est rallumé. Merci.

-Il ni a pas de quoi! S’il faut juste dormir avec toi pour te réchauffer et te sauver la vie, je suis prête à le faire n’importe quand.

Ce que Kara ne savais pas, à se moment là, s’était qu’Armidir avait omis de lui dire qu’il espérait qu’elle le fasse tous les soirs. Mais Kara ne se perçut de rien. Elle était plus tôt renfermer dans ses pensées. Elle ne cessait de repenser et de redouter la prochaine nuit de pleine lune qui serait le lendemain soir.
Ils finirent leurs assiette, rangèrent, s'habillèrent et lorsqu’ils eurent vérifiés que la tempête était passé, ils embarquèrent sur leurs tigres et continuèrent la route.

Ils continuèrent de suivre la petite pente en remarquant, en même temps, que plus ils montaient, plus l’air était rare. Et au bout de quelque heure, ils atteignirent enfin le haut de la montagne. Une vaste étendue de blanc s’étendait à perte de vue devant eux. Un froid glacial y régnait tandis que l’on ne pouvait voir aucune rafale de vent circuler. C’étais comme si la grande pleine était entouré d’une bulle protectrice qui conservait son froid glacial ne laissant aucune air y pénétré et qui laissait le soleil s’y reflété comme dans un miroir. Sentant qu’elle allait d’une seconde à l’autre paniqué, faute d’air, Kara ferma ses yeux et essaya de calmer sa respiration. Elle agrippa d’une main sa poitrine qui ne cessait de convulser. Puis, au bout d’un moment, Kara réussit à se calmer et l’air entra dans ses poumons petit à petit. Regardant Armidir pour s’assurer qu’il allait bien, malgré le froid, elle remarqua que lui non plus ne semblait pas tout à fait au point. Mais, ils n’avaient pas le choix. Avec tout le chemin qu’ils avaient déjà parcourus…
Donc Kara et Armidir pénétrèrent sur la grande pleine blanche. Au lieu que la température monte, la température chuta considérablement. Kara n’arrêtait pas de penser à Armidir, qui devait souffrir le martire, car il devait faire vraiment froid pour que Kara commence elle aussi à grelotter…
Au bout d’un moment et voyant que les tigres traînaient de la patte dans la neige qui se renfonçait profondément à chacun de leur pas, Kara fit signe à Armidir de descendre de son tigre et s’accrochant du mieux qu’elle pu sur Arah, pour ne pas utiliser sa canne, Kara continua d’avancer à pas lent.

Il avait beau faire froid, l’air était si insupportable et si rare que Kara en préféra avoir froid plus tôt que de manqué d'air. Elle commença par tousser, puis au bout d’un moment, elle sentit la fatigue qui l’emportait sur elle. Ses paupières devenaient de plus en plus lourde et elle manquait de plus en plus d’air. Elle remarqua aussi qu’elle n’était pas la seule à être toucher. Sans avertissement, sa tigresse s’écroula dans la neige dans un grognement sourd et emporta Kara avec elle. Puis sans le vouloir, Kara se mit à ramper, mais le sommeil eut raison d’elle et ses yeux se refermèrent sans qu’elle sache ce qui était advenu d’Armidir.
Néanmoins, la dernière chose que Kara pu voir, était une forme étrange avec des vêtements en peau de bête sur le dos et un masque qui cachait son visage qui la regardait avec de petit yeux étranges et qui s’approchait de plus en plus d'elle…

Les deux compagnons arrivèrent enfin en haut. Une grande plaine recouverte de neige poudreuse s’étalait devant eux à l'infini. L'air semblait presque dépourvue d'oxygène, ce qui gênait considérablement leur respiration. Armidir , lui, avait la chance de posséder du sang draconien. Les dragons peuvent voler, et voler très haut. À la hauteur ou ils volent, l'oxygène est très rare. Alors, ils sont capable de respirer asser bien dans ces circonstance grâce à une adaptation. Leur canaux respiratoires s'agrandissent et laissent passer plus d'air. Dans le cas d'Armidir, cela ne l'aidera pas.

Ils marchèrent difficilement. Kara avait du mal a marcher. Le manque d'oxygène l'épuisait considérablement. Le froid a cette hauteur était atroce. Cette fois, Armidir dut se coller contre son tigre. Le pelage de la bête réussissait a la protéger un peu. Par contre, l'air lui manquait. Armidir descendit de sa monture comme Kara lui demandait mais resta néanmoins collé sur le tigre. Même avec cette source de chaleur, Armidir sentait pénétrer le froid. Armidir se mit a respirer un peu plus vite. Il commençait a stresser. Non pas pour lui, mais pour Kara et pour les deux tigres qui faiblissaient a chaque pas. Il allait avertir Kara de monter le campement quand Il la vit s'effondrer tout comme son tigre. Armidir allait partir pour l'aider quand son tigre lui tomba sur les mollets. Ses pieds plantèrent dans la neige et il tomba tête première dans la neige. Ses jambes étaient prises sous le tigre. Il était sur le point de commencer a se débattre quand il vit une silhouette s'approcher de Kara. quand la chose atteignit Kara, il la prit et la mit sur une sort de civière improvisée. Armidir se mit a crier.

-Monsieur!! À l'aide!!

C'était peut-être son dernier espoir. L'homme se retourna et vit Armidir. Il fit un signe dans sa direction puis partit. Armidir s'affaissa dans la neige. Il sentait qu'il allait probablement s'évanouir pour probablement mourir. Il pria pour que Kara soit saine et sauf avec l'homme et s'endormit dans la poudre blanche gelée.

Il se réveilla. Il ne savait ni combien de temps il avait dormi, ni où il était. Il se leva. Grâce à la neige souple, le tigre ne lui avait pas fait mal. Il se leva et découvrit son sac et ses choses pas loin de son lit. Il ramassa tout ce qu'il put et se recoucha. Il n'avait pas spécialement froid. Une peur lui traversa l'esprit. La chose qui l'avait amené l'avait il redescendu de la montagne? Il prit ses choses et explora les lieux. La salle était en roche et la seule sortie avait une porte en bois. Il l'ouvrit et tomba nez a nez avec une petite créature toute blanche.

-Aaaaah, dit la chose d'une voix plutôt aiguë avant de tomber sur le derrière.

-Mon dieu! Vous m'avez fait sursauter!

Armidir fixa la petite créature devant lui. La chose ne devait pas être plus grande que sa taille et avait la peau blanche comme la neige. Elle avait un long nez pointu et de longues oreilles.

-Désolé! je me présente... Je suis Embinetrix. Vous?

-Je suis Armidir. Ravi de vous rencontrer. Euh dites moi... c'est peut-être déplacé comme question mais... qu'êtes vous?

-Vous n'êtes pas au courant? Cette plaine est habitée. Nous sommes les trolls des montagnes. Nous vivons ici depuis la nuit des temps. seulement maintenant...

Un silence s'installa. Le troll semblait perturbé.

-Le mage?

-En effet... La magie que l'homme déployé sur cette terre a rendu certain de nos congénères sauvages. Les autres sont contraints a rester cachés.
Nous sommes en se moment dans une grotte sous le niveau du sol. C'est le seul endroit sécuritaire.

-Est-ce vous qui l'avez creusé?

-Non bien sur. Les nains qui habitent le bas de la vallée avaient un pouvoir bien plus grand avant l'arrivée des forces du mal. Il contrôlaient jusqu’à la ou est la citadelle en fait. C'était le bout de leur réseaux, comme Minéril en ce moment. Une ville était perchée là. Elle se nommait Wyrkhazid ( prononcé Virre-Kazid) . Cela veut dire la ville des glaces en Nain. Elle et Minéril démarquaient le début et la fin des couloirs souterrains nains. Seulement, quand le mage est arrivé, il a tout détruit sauf le château principal, qu'il a transformé en glace avec tout ses habitants pour en fait ce qu'est aujourd'hui la citadelle de glace. Ces grottes sont en fait des vestiges des grottes naines et nous y vivons, moi et mes confrères survivant.

-Combien en reste t'il?

-Trop peu. je ne saurait dire exactement mais nous renterions tous dans 3 mètres carré si on s’entassaient.

Armidir, perdu dans es pensés de pitié pour les nains gelés et pour les trolls des glaces semblait oublier Kara. Il se reprit.

-Savez vous ou est mon amie? Et mes montures?

-Vos montures sont dans une salle un peu plus loin. Quant à votre amie, elle a sans doute été recueillie par un autre troll. Nous étions tous supposé nous rejoindre là pour.... quelque chose

Armidir fut soulagé. Elle était sauf. Aussi avaient-ils trouvé des alliés contre le mage. Mais qu'advenait il de Kara de son côté?

Kara ouvrit les yeux. Lorsqu’elle se rendit compte qu’elle pouvait respirer, elle se redressa et respira un grand coup, s’agrippant la poitrine. Que lui était-il arrivé?
Puis elle regarda autour d’elle. Kara remarqua qu’elle était assise sur un lit de paille rudimentaire. La jeune femme n’était plus à l’extérieur dans le froid, mais dans une grotte. L’air était néanmoins respirable et une petite porte faite de bois semblait cachée l’entrée. Tout à coup, elle perçut un mouvement dans la pièce. Elle s’agrippa au manche d’une de ses dagues, prête à bondir, quand un étrange personnage sortit de l’ombre avec un plateau dans les mains.
Kara sortit sa dague et, l’air menaçant, la plaqua sous la gorge de la créature qui eut un mouvement de recul.

-Qui êtes-v…

Kara n’eut pas le temps de finir que la faiblesse l’emporta et elle dut se retenir contre le bras de la créature qui lui faisait face, l’air effrayé, ne lâchant toutefois pas sa prise sous la gorge.

-Moi pas vouloir vous faire du mal. Moi sauvé jeune fille dans la neige.

À ses mots, Kara rangea sa dague. Puis, elle sautilla jusqu’au lit de paille et dit dans un souffle :

-Merci.

La créature vint lui déposer le plateau qu’il tenait sur le lit, puis s’assit en face. Pendant ce temps, Kara en profita pour le regarder plus attentivement. La créature était plus grande qu’elle, presque deux fois sa taille, et avait des muscles à revendre. Sa peau était aussi blanche que la neige, son nez long et pointu et ses oreilles pointus également. Kara reconnu alors la créature qui se trouvait devant elle. En fait, c’était un troll des montagnes. Pourtant, il ne faisait pas la taille d’un troll ordinaire. Puis, elle regarda le plat déposé à côté d’elle. Il y avait un poison cru et un petit verre fait à la main remplis d’un liquide vertdâtre.

-Moi avoir fait cela tout seul. Pas avoir eu aide.

-Où suis-je?

Le troll sembla ignorer sa question et se présenta :

-Je m’appelle Créfix. Et..

-Moi Kara. Où suis-je?

-Être dans grotte. J’suis allé dehors pour je ne sais plus, puis avoir vue corps fille allongé et pas bouger. Alors moi avoir pris fille Kara et apporter ici.

Kara regarda Créfix avec pitié. Le pauvre semblait posséder encore le cerveau d’un enfant, malgré sa forte taille et son âge, a en jugé par ses traits. Puis Kara se remit à pensée à Armidir.

-Sais-tu où se trouve mon ami?

-Qui?

-L’autre homme qui était en arrière de moi.

-Oui, celui-là. Il m’a fait bonjour, m’a crié à l’aide et je lui ai fait signe. Mais je suis revenue et il était plus là.

Kara remarqua que ça avait du lui prendre tout son énergie pour dire cette toute simple phrase. Mais elle n’en préoccupa pas et repensa à Armidir. Où était-il?

-Dis-moi, lui dit-elle d’une voix douce, y aurait-il d’autres trolls qui vivent avec toi?

Le troll sembla hésité, puis il lui répondu, le regard perdu dans le vide,

-Euh…Il reste d’autre troll, mais moi être tout seul. Pas avoir d’ami. Me trouver trop bête.

Kara, le regard perdu dans le vide à son tour, lui dit tout simplement :

-Je te comprends. Mais je suis sûr que tu trouveras bien quelqu’un qui voudras bien être ton ami un jour.

Puis, tout à coup, Kara fut prise de vertige. Elle calla sa tête dans ses mains et pris de profonde respiration.
Entre deux respirations, elle demanda :

-ça fait…combien de temps…que je..suis…endormis?

-Sais pas. Un jours peut-être.

Kara n’en revint pas. Bien sûr elle avait faillit mourir, faute d’air, mais deux jours. Elle se sentait si faible.
‘’Attends! Un jour. Cela voulait dire que la pleine lune…’’

-Quelle heure?

-Heure du souper!, dit-il joyeusement.

C’était, donc pour cela qu’elle s’était réveillé. Le soir de pleine lune approchait. Elle devait à tout pris retrouvé Armidir. Relevant la tête, elle dit d’une voix sérieuse :

-Amène-moi voir les autres trolls. Je dois absolument retrouvé mon ami. Sa vie en dépend.

Créfix, ne remarquant pas la voix paniqué de Kara, haussa les épaules, se releva et ouvrit la porte de bois. Il fit signe ensuite à Kara de la suivre. Péniblement, Kara se releva, chercha sa canne des yeux, et lorsqu’elle l’a trouva, ne se demandant pas comment elle avait fait pour arriver là, elle suivit Créfix dans les tunnels. Au début elle le suivit, mais au bout d’un moment, utilisant son flair, elle trouva l’odeur de son ami et dépassa Créfix qui la suivit aveuglément. Kara, ne se souciant pas des regards qu’on lui jetait où du manque d’espace dans certain couloir, tourna plusieurs fois en rond. Cela faisait des heures déjà qu’elle marchait et elle était à bout de force. Si ses calcules étaient exactes, la lune se levé dans pas plus de 10 minutes. Puis ses espoirs furent récompensés et elle se retrouva devant une porte de bois qui semblait étouffer la source de l’odeur d’Armidir. Avant de faire quoi que ce soit, Kara réfléchis. N’était-il pas mieux que ce soit elle qui s’enfuit pour laisser la chance à Armidir de survivre. Non. Elle ne pouvait pas, car Kara savait que de toute manière elle reviendrait ici pour le tuer. Alors il était plus sage qu’il le sache.
Ne sachant que faire, elle cogna deux fois dans la porte, puis elle se retroua nez à nez avec un autre troll. (nez à nez, façon de parler, car il était manifestement plus petit qu’elle.)
Il l’a regarda d’abord bizarrement, puis lorsqu’il remarqua Créfix, il se poussa et dit à la jeune femme :

-Votre ami est là.

Kara entra sans hésitée et se dirigea vers Armidir, qui était assis sur un lit de paille, en train de manger le poisson. Trop heureuse de découvrir que son ami allait bien, elle allait lui sauter dans les bras, mais retenue son geste quand elle se rappela la raison de sa visite.

-Heureuse de voir que tu vas bien, dit-elle malgré tout. Mais nous avons un souci. La pleine est ce soir et pas plus tard que dans 5 minutes.

Le troll qui était avec Armidir, qui venaient d’entré avec Créfix et écoutaient la conversation en tentant de rester discret, commença à paniquer lorsqu’ils entendit le mot pleine lune, tandis que son compagnon, qui ne comprenait pas un mot de ce qui se passait, resta sans broncher.
Kara regarda Armidir d’un regard supplient et remplis de détresse. Elle ne savait pas quoi faire. Donc, elle jeta :

-Cours! Part! Fuit! Je ne sais pas, mais ne reste pas ici…

Puis sa voie se coupa. C’est ses yeux qui commencèrent par changer. Un rouge comme le sang, un blanc comme neige. Kara tomba sur ses genoux et se tint la tête des mains. Malgré la douleur de sa jambe qui ne paraissait plus, elle chercha à dire à Armidir une dernière phrase, d’une voix grave qui n’était pas la sienne, les larmes aux yeux :

-Je t’en pris.

Kara ferma les yeux, combattant dans son esprits, et attendit de voir se qui allait se passer, car elle avait les mains liées et ne pouvait rien faire pour empêcher se qui allait se réveiller…

( tu ira voir j'ai mit un nouveau topic dans la taverne)

Après que le troll lui ai apporté son déjeuner, Armidir de mit a manger lentement. A un moment, l’humanoïde est venu l'accompagner.

C'est au moment ou Embinetrix sortait qu'elle entra. La panique se lisait dans ses yeux alors que, éssouflée, elle se mit a parler.

-Heureuse de voir que tu vas bien, dit-elle malgré tout. Mais nous avons un souci. La pleine est ce soir et pas plus tard que dans 5 minutes.

Armidir fut prit de panique... Non... Pas ici! Il ne fallait pas qu'elle fasse de mal a quiconque. Il allait demander quelque chose quand...

-Cours! Part! Fuit! Je ne sais pas, mais ne reste pas ici…

Il la vit commencer a se transformer. Elle tentait de résister mais en vain.

-Je t’en pris.

Armidir se leva d'un bond et courut vers la sortie.

-Je vais te sauver je te le promet.

Il ferma la porte et demanda au troll qu'il connaissait de la barrer. Quant à l'autre, il lui demanda d'aller chercher du bois. Malgré le froid intense qu'il avait subi un peu plus tôt, il se concentra sur la petite flamme qui brûlait dans son foyer intérieur. «Elle doit être plus forte...» pensa t'il.

Il se concentra mais rien ne marchait. Il se mit alors a imaginer ce qui allait arriver a Kara puis, comme par magie, la flamme devint intense. Quand le grand troll Eut ramené assez de bois, Armidir mit le feu a la porte. Les bûches était de l'autre côté du couloir. Le troll se demandait bien pourquoi la barrer si Il voulait la brûler. Armidir avait son plan. La porte finit par tomber sous les flammes et Armidir aperçut l'horreur. Kara N'étais pas vraiment une louve comme a l'habitude. Au début, on ne voyait qu'un oeuil... un oeuil blanc. Le mage avait bel et bien pris le contrôle. La bête était grosse et musclée et se tenait sur ses deux jambes arrière, le torse penché vers l'avant. Son poil était brun comme sale et il semblait recouvert de sang. c'est alors qu'elle se tourna et Armidir vit... Le deuxième oeuil blanc.

Un rire machiavélique retentis dans la grotte alors que la bête bondit vers Armidir. Le feu dans la porte le retint un instant puis, avec un élan, il sauta par dessus. Les trolls, prient de panique, partirent en courant dans les couloirs rocheux. Armidir,lui, restait planté là, face à la bête.

-Ainsi tu a réussis a prendre le plein contrôle sur Kara n'est-ce pas?

Armidir n'eut pour réponse qu'un grognement. Ce n'était plus Kara.

-Dire que je te retrouverais ici... Sort de son corps tout de suite.

-Tu crois pouvoir m’arrêter? tu te fourre le doigt dans l'oeuil!

-Ah bon...

Armidir prit une grande inspiration et cracha un jet de feu sur les bûches a coté de lui. Le feu le fit sursauter et Il prit un pas pour s’éloigner. Son pelage avaitt prit flamme

Un cri de douleur lui fut arraché.

-Tu ne t'en sortira pas ainsi!!!

Les deux yeux de Kara redevinrent rouge en un flash et elle reprit l'apparence d'une louve normale. Son pelage flambait toujours et cela commençait a causer des brûlures. Armidir se rendit vite compte du problème et tenta quelque chose qu'il n'avait jamais tenté auparavant. Il ferma les yeux et tendit les mains devant lui. Il prit tout la concentration qu'il avait et puis...

Tout le feu de la salle commençait a s'éteindre, y comprit celui qui attaquait Kara. Les mains d'Armidir tenaient maintenant une boule de feu gigantesque et avec toute la force qui lui restait, il la fit disparaître. Il l'avais littéralement drainé. Son corps devint un peu plus rouge que la normale. Le feu dans son foyer intérieur était gigantesque dû a la boule de feu et elle semblait vouloir s'étendre. Aussitôt, Armidir s'effondra sur le sol, crispé de douleur. pour probablement la première fois de ce voyage, il avait bien trop chaud. Quand les trolls revinrent ils comprirent aussitôt

-DE LA NEIGE!!! TOUT DE SUITE!!! dit Armidir avec tout le contrôle qui lui restait.

Armidir luttait contre son propre pouvoir. Le feu voulait prendre le contrôle de son corps. Pas comme Kara avec le mage, mais plutôt comme un homme qui , dans le froid, deviendrait progressivement un bloc de glace. Tout semblait perdu quand enfin les deux trolls arrivèrent avec de gigantesques boules de neige. Ils enterrèrent Armidir dedans. Aussitôt, la neige fondit et Armidir se retrouva mouillé sur le sol. Au moins, il avait réussi a maîtriser les flammes.

-Quelqu'un va nous expliquer ce qui se passe??

(j’ai donné un nom au côté loup-garou de Kara, au lieu de toujours répéter la même chose…Son nom c’est Phénix)

Puisque Kara avait les yeux fermés et qu’un lot de larmes l’assaillaient, elle ne vue pas Armidir sortir, mais elle le sentit et la dernière chose qu’elle entendit fut :

-Je vais te sauver je te le promets.

Puis tout devint sombre autour d’elle. Kara avait beau lutté, c’était comme si elle donnait des coups de poings dans le vide. Et tout d’un coup, elle fut comme projeté à l’intérieur d’une cage. Mais cette fois-ci, elle n’était pas seule. Son autre côté, Phénix, était aussi avec elle.
‘’Alors si je suis là et que Phénix est là, cela veut dire…’’
Tout s’éclaira dans son esprit. Maintenant, elle ne pouvait plus rien faire. Prise au piège dans son propre corps, elle ne pouvait qu’observer en spectatrice ce qui se déroulait sous ses yeux. Elle vue l’esprit du mage s’intégrer complètement d’esprit dans son corps, vue son corps changé d’apparence pour devenir celle d’un loup-garou brun dégoulinant de bave et vue l’échange faite entre Armidir et le mage.

-Tu ne t'en sortiras pas ainsi!!!

Après avoir dit cette dernière phrase, le mage disparue du corps de Kara d’un coup. Tellement vite que Kara n’eut pas le temps de voir se qui se passait. Phénix réintégra son corps de loup, mais eut une surprise en découvrant qu’il était en feu. Tout son corps brûlait en entiers. C’était comme si on enlevait des morceaux de chair à son corps et qu’on prenait soin de les brûler une à une. Paniquée, elle voulu se rouler par terre, mais les flammes disparurent tout d’un coup et elle s’écroula au sol. Le corps de Kara lui faisait mal de partout. Toute son pelage avait perdue de sa blancheur et était devenue plus sombre, plus gris, comme une bûche qu’on venait de brûler. Phénix, ne pouvant retenir sa douleur, lâcha de gros soupir de chien battu. Comme un chien qui avait mal et qui pleurait. Kara ne savait pas à quoi son corps allait ressembler, vue l’état dans lequel la louve était. Ce qui était sûr, c’est que ça allait laisser des cicatrices.

-Quelqu'un va-t-il nous expliquer ce qui se passe??

Kara ignora sa question et sentit quelque chose approché d’elle avec crainte. C’était sûrement Crétif. Elle sentit ensuite sa main toucher son dos, puis elle lâcha une nouvelle plainte stridente, mais beaucoup plus forte. L’autre troll s’approcha de l’autre et lui balança une petite claque en arrière de la tête avant de le réprimander. Mais que devenait Armidir. Tout comme Phénix, Kara vit Armidir, un bras autour des épaules du troll avec qui il était, pour l’aider à marcher, s’approcher d’elle pour voir l’état de ses blessures. Bien sûr, grâce à son sang de loup-garou, Kara allait guérir, mais pas sans mal.
Puis se fut le néant. Elle se sentit soulever de terre, puis plus rien.

Lorsqu’elle se réveilla, elle était redevenue Kara. Son corps avait réparé la plus part des dégâts causés par le feu, mais elle avait encore quelque brûlure sur le front, sur le bras, la main et la jambe. Armidir s’était assis à son chevet et dormait paisiblement. Cette scène lui rappela la fois où le roi des hommes-poissons lui avait lance la lance en lame d’argent dans la jambe et qu’Armidir était resté à côté d’elle, le temps qu’elle se réveille. Cette pensée la fit sourire, mais il disparu aussi vite qu’il était apparu, car la douleur dans sa jambe la réveilla d’un coup. Elle l’avait complètement oublié celle-là. Kara s’assit sur la paille et regarda autour d’eux. Ils étaient toujours dans une sorte d’alcôve, mais les trolls n’étaient plus là. Kara tendit l’oreille et entendit des voix de l’autre côté de la porte de bois. Elle se leva péniblement sans réveiller Armidir toutefois, et s’approcha à petit pas près de la porte pour écouter se qui se disait.


-Vous avez entendue se que je viens de dire. Ces étrangers. Nous ne savons pas qui ils sont. La fille s’est même transformer en loup et à attaquer son propre ami. Qu’est-ce que vous croyez qu’il va nous arriver si nous nous joignons à eux? En plus, elle est possédée par le mage, comme nous l’a révélé Armidir.

-Moi aimes bien la fille. Elle, gentille.

-Toi, laferme gros balour, on ta pas sonné.

-SILENCE!!!

Tiens! Une voix que Kara n’avait pas entendue. Mais à son ton, Kara devina que ce devait être le chef.

-Pour le bien de notre communauté, la décision de se ranger de leurs côté et de les épauler devrait être en aucun cas une bonne idée. Car notre peuple est si peu. Mais ne serait-ce pas pour cela que nous devrions nous joindre à eux. Tellement souffert, nous avons. Se serait un bon moyen de se débarrasser du sorcier une fois pour toute.

Puis, des acclamations retentirent. À cet air enchanteur, Kara se doutait bien de leur choix. Mais sa force ne lui permit pas de rester debout encore longtemps et elle se retourna pour aller se remettre au lit quand elle s’enfargea dans une roche et tomba à la renverse sur les genoux d’Armidir qui se réveilla en sursaut, alors que Kara se cramponnait à ses épaules pour ne pas tomber. Tout à coup, Kara rougit malgré elle, gêné pas la situation et peut-être autre chose, mais elle remarqua qu’elle n’était pas la seule à avoir ce petit problème. En fait, Armidir devint aussi rouge qu’elle, et ils se regardèrent bêtement jusqu’à ce que Kara commence à rire. Elle enleva ses mains de ses épaules, puis elle poussa sur le bras de la chaise d’Armidir pour se donner une poussé, qui l’aida à se rassoir sur le lit de paille.
Puis, elle donna un coup de poing à Armidir à l’épaule, assez fort pour qu’il aille mal et lui dit :

-Ca, c’est pour ne pas m’avoir tué quand le mage à voulu le faire avec toi. Et ca…

Elle déposa un baiser sur le front d’Armidir.

-Ca c’est pour avoir eu l’idée de me brûler et de me sauver.

Kara savait bien que c’était vraiment bizarre ce qu’elle venait de dire, mais à voir l’expression d’Armidir, elle pensa rectifier le tir.

-Ne fais pas ce visage. Je suis parfaitement consciente que ce que je viens de dire me contredis complètement. Mais n’oublie pas que je viens de tomber inconsciente à cause de manque d’air, à cause qu’on prenait possession complètement de mon corps et à cause que j’étais en feu.

Imaginez ce que vous ressentiriez si vous vous réveilleriez en sursaut a cause qu'une amie vous tombe sur les genoux. C'est se qu'Armdir ressentit ce matin là. Après que sa compagne de voyage ait reprit l'équilibre, l'homme se leva pour s'excuser. Avant qu'il ne puisse placer un mot, elle se laissa tomber sur son lit et lui donna un gros coup sur l'épaule, ma fois un peu douloureux, surtout voyant son état.

-Ça, c’est pour ne pas m’avoir tué quand le mage à voulu le faire avec toi. Et ça…

Soudain, elle s'étire vers lui et dépose un baiser sur son front.

-Ca c’est pour avoir eu l’idée de me brûler et de me sauver.

Armidir sentit son coeur battre a toute vitesse. Il devint rouge et tenta de balbutiller quelque chose en vain.

-Ne fais pas ce visage. Je suis parfaitement consciente que ce que je viens de dire me contredis complètement. Mais n’oublie pas que je viens de tomber inconsciente à cause de manque d’air, à cause qu’on prenait possession complètement de mon corps et à cause que j’étais en feu.

Au début, Armidir ne comprenait pas le sens de sa phrase, mais décida de l'oublier. Il se mit a rire discrètement et s'étendit sur la paillasse. Il ne savait pas quoi dire, et pour ne pas se tromper, il ne dit rien.

C'est a ce moment que quelqu’un cogna a la porte. Il entra. C'était Embinetrix.

-Bonjour vous deux. Je vois que vous vous êtes réveillés! C'est bien. Nous devons vous parler. Quand vous serez prêts, sortez, Créfix vous reconduira a la salle d'audience

-Bien nous allons nous préparer et sortir vous rejoindre dès que nous pourrons.

-A plus tard alors!

Embinetrix referma la porte.Il avait laissé un plateau avec un déjeuner pour les 2 hommanimaux. Armidir se leva et alla manger. Sas oublier ce que Kara venait de faire, il décida simplement de changer de sujet. Il ne voulait pas s'embarquer dans un sujet qu'il ne pourrait pas finir. Ils terminèrent de se préparer en silence, mais pas dans un silence pesant. Un silence léger, exente de malaise. Ils se dirigèrent ensuite vers la salle avec l'aide de Créfix. Là bas se tenait peut être une trentaine de trolls blancs et en avant se tenait un troll plus musclé et un peu plus grand. Sans doute le chef. Il prit alors la parole.

-Aaaah voila nos invités! nous vous attendions... Prenez place.

Armidir se trouva un fauteuil en pierre et alla s'y asseoir.

-Ainsi nous avons appris que vous vous battiez contre le mage et nous en sommes venu a une conclusion.

le regard de tout les troll semblait fixé sur armidir et Kara, plein d'espoir de quelque chose qu'ils n'allaient pas tarder a comprendre.

-Nous voudrions vous aider.

Cette phrase, aussi simple fut elle, expliqua tout.

- Vous voulez nous aider a vaincre le mage? Quel est votre plan?

-En fait... nous espérions que vous en auriez un.

-Eh bien... Qu'en dit tu Kara?

Même après avoir rectifié le tir, Kara ne comprit même pas elle-même le sens de ses paroles. Alors, Kara ne dit plus rien et se réinstalla sur son lit. Ensuite, un troll entra et leur dit de venir lorsqu’ils seraient prêt et laissa deux plateau d’argent. Pendant qu’ils mangèrent, un silence agréable fut ressentit dans la pièce. Les brûlures de Kara s’effaçaient peu à peu et on ne pouvait plus les distinguer. Il ne restait plus que l’affreuse douleur dans sa jambe qu’elle tentait de cacher à Armidir. Tout en mangeant Kara réfléchis au évènement qui c’était produit. Le mage avait réussit à prendre partie intégrante de son corps. Comment allaient-ils faire la prochaine que cela ce reproduirait. Armidir ne pouvait pas la brûler à chaque fois.

Lorsqu’ils eurent finis de manger, Kara chercha sa canne des yeux, mais ne la trouva pas. Elle prit donc le bras d’Armidir sous le sien pour prendre appuie dessus et ils suivirent Créfix jusqu’à une salle où plusieurs troll étaient rassemblés. Armidir alla s’asseoir sur un fauteuil en pierre et Kara fit de même, mais en s’assoyant sur celui d’à côté.
En résumé, le troll leur disait qu’ils allaient se joindre à leur campagne et leur demandait qu’elle était leur plan. Puis la question d’Armidir la fit sursautée :

-Eh bien... Qu'en dit tu Kara?

Kara ni avait pas pensé. En fait, leur plan ne se résumait qu’au simple fait de se rendre au château de glace et détruire le mage noir. Kara se leva, mal à l’aise et pressé par tout les regards posés sur elle. Elle fit les cents pas, tout en boitant. Même si elle souffrait le martir, Kara refusait délibérément de rester assise. Elle toisa le troll chef, puis les autres trolls qui les entouraient et en dernier Armidir. Puis, sur le bord de tomber, elle se rassit et prit la parole :

-Pour ne pas vous découragez, notre plan était de partir d’un point A et arriver au point B. Nous n’avions pas grand-chose de prévue à l’avance. Mais maintenant que vous ne proposez votre aide, cela nous aidera considérablement, considérant que nous ne pouvons même pas tenir plus de 10 minutes à l’extérieur de ses murs. Mais plus nous parlons, plus nous perdons de temps alors…

Embinetrix l’interrompis :

-Comment pouvons-nous te faire confiance puisque le mage a pris possession de toi.

-Vous ne le pouvez.

Kara avait dit cette phrase sur un coup de tête, mais en même temps, elle voulait se prouver à elle-même qu’elle ne pouvait rien y faire. Quel que soit le plan qu’ils allaient faire, le mage le saurait.

-Alors pourquoi tu ne sortirais pas pendant…

Le troll s’interrompit de peur. Sa voie se noua dans sa gorge lorsqu’il vue les yeux de Kara devenir aussi rouge que le sang.

-TANT QU’À PARLER POUR RIEN, POURQUOI NE PAS T’ASSEOIR AVEC LES AUTRES, dit-elle sur un ton rageur, les mains crispés sur les genoux. QUE JE SOIS LÀ OU NOUS, IL POURRA PRÉVOIR CE QUE NOUS ALLONS FAIRE. JE NE SUIS PAS SI BÊTE TU SAIS. TOI TU L’ES. ALORS AU LIEU DE CONTINUÉ À ME FÂCHER, N’OUBLIE PAS QUE LA PLEINE LUNE ÉTAIT HIER ET QUE JE SUIS SENSIBLE AU VULGARITÉ QU’ON ME BALANCE PAR LA TÊTE. ALORS OUBLIE TON IMBÉCILITÉ ET ASSIE TOI COMME LES AUTRES.

Comme si elle venait de puisez beaucoup d’énergie, Kara s’affaissa sur la pierre. Ses épaules se relâchèrent et elle ferma les yeux, tentant de contrôler la colère qui montait en elle, puis quelque chose d'autre l’aida à contrôler sa colère. Comme elle pouvait être susceptible quand elle venait de passer une nuit de pleine lune. Mais Kara ne voulait pas tenter le diable, car elle se doutait que si Phoenix sortait de sa cage, le mage le pouvait aussi. Tout au fond d’elle, elle pouvait ressentir sa présence, tout au fond de son cœur. Une seconde s’écroula et elle rouvrit les yeux.
Moitié rouge, moitié noir, Kara et Phoenix parlèrent d’une même voie, un ton différent les différenciant.

-Puisque nous ne pouvons pas attaqué en force, nous allons attaqué par la ruse. En passant par le souterrains qui mènent jusqu’au château. Nous séparerons le groupe et plusieurs sous-groupes. Pendant que vous vous occuperez des gardes, en les attaquant par surprise, nous nous occuperons du mage noir et l’anéantiront pour toujours. Ca vous va?

Elle jeta un regard à la ronde, faisait peur en même temps au troll à cause de ses yeux, puis lorsque le chef approuva, Kara regarda Armidir et dit tout en même temps.

-Nous partirons demain, au levé du soleil, le temps de se préparer et de se reposer.

Sur ce elle se leva, puis se dirigea vers la sortie, ignorant les regards posés sur elle et marchand horriblement croche vers la sortie, ne pouvant plus supporter les yeux approbateurs des trolls. Elle alla vers la petite grotte où elle s’était réveillée plus tôt, puis elle alla s’asseoir sur la paillasse et examina sa blessure pour essayer de la rebander maladroitement, mais sans succès, car ses mains n'arrêtaient pas de tremblés. Frustré, elle se tint les mains, l'une dans l'autre, essayant de contrôler ses tremblements, mais en vain. Elle resta ainsi, les mains collés ensemble et collé sur sa poitrine, le visage déformé par soit la colère et la tristesse en même temps, détournant les yeux et regardant le mur au fond. Kara fut tellement concentré dans ses pensées, qu'elle n'entendit pas la porte s'ouvrir...

-TANT QU’À PARLER POUR RIEN, POURQUOI NE PAS T’ASSEOIR AVEC LES AUTRES, QUE JE SOIS LÀ OU NOUS, IL POURRA PRÉVOIR CE QUE NOUS ALLONS FAIRE. JE NE SUIS PAS SI BÊTE TU SAIS. TOI TU L’ES. ALORS AU LIEU DE CONTINUÉ À ME FÂCHER, N’OUBLIE PAS QUE LA PLEINE LUNE ÉTAIT HIER ET QUE JE SUIS SENSIBLE AU VULGARITÉ QU’ON ME BALANCE PAR LA TÊTE. ALORS OUBLIE TON IMBÉCILITÉ ET ASSIE TOI COMME LES AUTRES.

Armidir Fut surpris et par relfexe se protèga la figure de son avant bras, comme si elle allait le frapper. Aussitôt qu'elle l'apperçut, elle se calma et repris

-Puisque nous ne pouvons pas attaqué en force, nous allons attaqué par la ruse. En passant par le souterrains qui mènent jusqu’au château. Nous séparerons le groupe et plusieurs sous-groupes. Pendant que vous vous occuperez des gardes, en les attaquant par surprise, nous nous occuperons du mage noir et l’anéantiront pour toujours. Ca vous va?

Armidir acquieca en silence. le choix ne lui revenait pas. Il en vint même a se demander si ils avaient compris considérant le regard de terreur qu'ils avaient tous pour elle. Le chef finnit par faire un signe nonchalant de la main, signifiant qu'il acceptait... Cette réponse semblait encore un peu incertaine.

-Nous partirons demain, au levé du soleil, le temps de se préparer et de se reposer.

Elle se leva et sortit de la salle sans rien dire. Armidir se retourna et vit le regard de tous se poser sur lui.

-Est elle folle?

-Non elle est susceptible... Bon en gros je vais clarifier son plan. Vous sortez des tunnels et prenez les gardes par surprise sur tout les fronts. pendant ce temps là, moi et elle nous continueront jusqu'au centre du château ou se trouve cette ordure, et nous l’abattrons par surpris. Compris?

-Hmmm et nous ne risquons pas de nous faire décimer?

-Bien sur que non. Si vous attaquez avec stratégie et préparation, tout le monde survivra.

En fait, il mentait. Il savait que certains allait mourir, mais le regard réconforté des trolls autours était son but.

-Je vais aller la rejoindre et tenter de la calmer.

Armidir sortit de la salle avec un signe de main pour saluer la salle. Il referma la porte puis plaqua son oreille contre celle-ci. Il voulait voir ce qui allait se passer.

-Vous êtes d'accord avec son plan vous?

-Pourquoi pas? Ça a du sens non?

-Peut-être mais elle va surement nous mener a la mort! vus avez vu son tempérament?

-Quel est le rapport?

-Mais vous êtes aveugle ou quoi? elle a prit cette décision pendant sa colère! le mage devait parler a sa place!

-Ce n'est pas faux... nous n'obéirons pas au plan de la femme. a la place, nous allons attendre qu'ils soient dans le château pour sortir et ainsi, ils mourront et nous auront notre effet de surprise.

Les cris d’acclamations découragèrent Armidir. Cela allait être coriace. Un plant germa dans la tête d'Armidir qui rebroussa chemin vers la chambre.

Il entra doucement. Kara était assise, immobile, au centre des lieux. sa jambe n'avait plus son bandage, et la peau ou celui ci devrait être était blanche et morte. Avec une expression de dégoût, Armidir s'approcha en faisant du bruit, ce qui ne sembla pas affecter Kara. Alors, il passa devant elle et s'accroupit. Elle pleurait. Des larmes vides, tiraillés entre la colère et la tristesse. Son regard vide fixait le mur derrière Armidir.L'homme-dragon fut prit de chagrin a voir son état. Il ne pouvait pas lui annoncer ce qu'il venait d'apprendre.À la place, il s'approcha et l'enlaça. Ils restèrent ainsi de longues minutes avant de finalement s'endormir dans le silence de la grotte.

Sans savoir pourquoi ni comment, des larmes sans vie coulèrent sans raison le long de ses joues. Le regard de Kara était plongé dans la contemplation du mur en face, mais en fait son esprit n’était pas là. Même lorsqu’Armidir s’accroupi devant elle et la regardait. Elle ne pouvait tout simplement pas le voir. Petit à petit, son esprit sortait de son corps.
Mais il fit quelque chose à laquelle jamais Kara aurait pu penser. Il s’installa sur la paillasse avec elle et l’enlaça dans ses bras. Kara fut tout à coup réveiller de sa torpeur. Son esprit réintégra son corps et elle sentit pour la première fois depuis longtemps la douce chaleur d’un corps qui la serrait tendrement contre elle. La douce chaleur qui évaporait de lui acheva à la ranimer. Kara ferma les yeux et laissa couler ses dernières larmes silencieuses pendant que sa tête tombait tout doucement contre l’épaule d’Armidir, même si ses mains tremblaient encore.

Tout tournait dans sa tête, il y avait trop de personne en elle. Son corps ne pouvait accueillir que deux âmes à la fois. Elle ne pouvait tout simplement pas en avoir une troisième. Une troisième âme risquerait de la briser morceau par morceau jusqu’à ce qu’elle disparaisse et qu’il ne reste plus qu’un corps sans vie, sans âme. Si Armidir ne l’avait pas pris dans ses bras pour la réveiller, Kara serait perdue dans le néant. Soulagé d’être revenue dans son corps, elle se laissa bercer par le silence de la grotte et s’endormis dans les bras protecteur d’Armidir qui pouvait l’empêcher de s’envoler de son corps.

Le lendemain matin, lorsque Kara se réveilla, elle se trouva recroquevillé encore dans les bras d’Armidir, mais ils étaient étendus sur la paillasse. Elle respira un bond coup, puis elle s’assit.
‘’Je me sens tellement faible.’’, se dit-elle.
‘’Nous nous sentons faible tu veux dire.’’, dit Phoenix.
‘’Que nous arrives-t-il?’’
‘’La mage mange nos âme. Il nous vole morceau par morceau ce qui fait que nous sommes Kara et Phoenix. Bientôt, nous n’existerons plus et le mage pourras faire tout se qu’il désire de notre corps comme si ce n’était qu’un vulgaire pantin.’’

À ses mots, les mains de Kara tremblèrent avec encore plus d'ardeur.

-Arrêter de trembler!, dit-elle à ses mains, frustré.

Puis, ils se calmèrent peu à peu, mais en tremblant encore légèrement.

Ensuite elle se tourna vers Armidir et le secoua tout doucement pour le réveiller. Lorsqu’il ouvrit les yeux, Kara lui dit :

-Nous devons partir.

Elle laissa en suspens se qui s’était produit la veille, pour éviter de l’inquiéter d’avantage, puis elle essaya tant bien que de mal de refaire son pansement tout en essayant de contrôler ses tremblements qu’elle n’arrivait pas de faire cesser. Finalement, elle réussit à le refaire, maladroitement, mais il tint malgré tout sur sa jambe.
Armidir se leva assit à côté d'elle et sembla réfléchir. Allait-il lui poser des questions sur ce qui s'était passé ou allait-il faire comme si de rien n'était et partir avec elle pour marcher droit vers une mort certaine?

Armidir fixa la pièce devant lui. Les murs de glace donnaient à l’ endroit un ambiance mystérieuse. La salle formait un long couloir s’enfonçant au plus profond du château. Les deux seules sources de lumières étaient la porte. Loin derrière eux, et les rayons de soleil qui passaient a travers la glace, qui formaient au sol d'étranges formes, comme des symboles. Il prit la main de Kara et s'élança dans le corridor glacé, l’entraînant avec lui. Il eut un rapide flash de mémoire dans lequel il vit toutes les épreuves qu'il a traversé avant d'arriver a cet endroit, a à tout les meurtres qu'il a commis, même justifiés. Puis, il repassa son plan en mémoire pour assassiner une bonne fois pour toute son pire ennemi.

Soudain, il sentit la main de Kara glisser de la sienne. Il se retourna juste à temps pour voir une silhouette sombre lui donner un grand coup sur la nuque. Puis, il se releva en sursaut. Il était dans la caverne, maintenant noire car toutes les torches étaient éteintes. Il était surement très tard. Il se retourna et vit que Kara dormait. Pour lui faire accroire qu'il ne s'était jamais réveillé, il la réenlaça et se rendormit pour les quelques heures lui restaient.
***
Il se réveilla lentement. Kara était en train de le brasser pour qu’il se réveille. Sans même un «Bon Matin» ou un « bien dormi? », elle lui dit

-Nous devons partir.

Il se releva difficilement et alla manger son petit déjeuner à côté de Kara qui refaisait son pansement. Il réfléchissait. Le plan… le mage… Tout sa allait trop vite. Dans quelques heures ils partiraient vers le château, ou ils seraient probablement tués. Non. Il ne devait pas penser ainsi. Ils allaient réussir. Il se releva, se rendant compte qu’il avait depuis son réveil le dos rond et les traits mous. Il se leva, ayant fini son petit déjeuner, et alla ranger ses choses. Même en 2 jours, il avait trouvé le tour de s’éparpiller. Il récupéra tout ses biens et les mit dans son sac. Il se retourna vers Kara. Elle semblait elle aussi penser à quelque chose.

Trois coups. La porte s’ouvrit lentement et laissa entrevoir une petite tête blanche.

-Nous devons partir, dit Embinetrix

Aussitôt, il lui vint une envie de lui sauter dessus et de l’égorger pour avoir ruiné son plan, mais il se retint.

-Bien sûr. Nous venons.

-Vous demanderez à Créfix de vous reconduire. Il vous attend à l’extérieur.

Puis il referma la porte. Au bout de quelques minutes, ils furent préparés a partir. Un dernier regard vers la salle presque vide rendit Armidir un peu nostalgique. Peut-être sa dernière chambre a vie… Ils sortirent et suivirent Créfix. Ils arrivèrent a un point ou beaucoup de tunnels se rencontraient. Un genre de carrefour. Une trentaine de trolls les attendaient. Les même que lors du conseil de la veille. Certains souriaient a pleine dents, d’autre ressemblaient a des bébés souris en présence d’un serpent.

Armidir s’avança devant tous les trolls et prit la parole.

-Aujourd’hui, nous partons pour une grande marche vers l’ancienne citée de Wyrkhazid, dans le creux des monts blancs. Nous partons pour une victoire assurés. Par une défaite possible. Si je vois un seul d’entre vous me demander qu’arrive-t-il si on échoue… je ne sais ce que j’en ferai mais il s’en souviendrait. Nous allons réussir tous ensemble, ou mourir chacun de notre côté.

Cette dernière phrase eut un impact dans la salle. Certains trolls eurent un frisson, puis se mirent à réfléchir. * Changez d’avis… je vous en supplie*se dit Armidir avant de retourner auprès de Kara.

Ainsi, en une belle journée d’été, un alliance insolite de trolls et d’hommanimaux s’élancèrent dans les couloirs tortueux qui reliaient Minéril à l’ancienne Wyrkhazid. Pendant ce temps la. Un homme lugubre et mystérieux, assis sur un majestueux trône de glace entouré de statue de glace représentant des humanoïdes divers dans des positions de peur et d’horreur, souris a l’idée de la nouvelle chair a canon qui s’approche « discrètement » de sa forteresse.

Finalement, Armidir ne souffla mot sur ce qui s’était produit. Puis, trois coups sur la porte l’a fit sursauté. Un troll entra et leurs dit lui aussi qu’il était temps de partir, puis Kara et Armidir se préparèrent. Après avoir regardé la pièce de fond en comble, Kara retrouva sa canne, caché dans un des coins de la grotte.
Elle l’a pris, puis s’appuya dessus, les mains toujours tremblantes. Ils suivirent Créfix, qui demeura silencieux pendant le trajet, et lorsqu’ils arrivèrent à la salle où les trolls s’étaient rassemblés, Armidir fit un discours que Kara trouva étrange la fin. Puis, ils commencèrent leur traversée, laissant les tigres au petit soin des femmes trolls.

Ce fut le chef qui ouvrit la marche, tandis que les autres suivaient en arrière, Armidir en deuxième et Kara en dernier avec Créfix. Vue la lenteur qu’elle marchait, elle ne voulait pas imposer au troll de marcher à sa vitesse durant tout le trajet. Créfix resta cependant derrière, préférant fermer la marche lui-même et pour rattraper Kara, à cause de sa faiblesse, avant qu’elle ne tombe sur des morceaux roches tranchantes. Combien de temps marchèrent-ils? Kara ne pouvait plus compter, mais elle savait néanmoins qu’ils devraient prendre une nuit de repos avant d’arriver au château le lendemain.
Mais le temps semblait interminable. Ils n’arrêtaient pas de monter ou de descendre. Et même parfois de ramper. Cela obligeait Kara à encore utilisé plus de force, elle qui voulait en gardé.

Durant le trajet, Kara eut des visions dans sa tête. En partant de la mort de sa mère jusque dans ce qui s’était passé dans les grottes. Mais ses visions ne lui montrèrent seulement le côté le plus mauvais de ses mésaventures. Kara se dit que c’était sûrement le mage qui voulait jouer avec ses sentiments pour lui faire perdre espoirs de plus en plus. Ce qui marchait considérablement. Par contre, malgré les images forcées qu’elle devait subir, Kara tenta de se remémorer les bons côtés de tout se qu’elle avait traversée.
Puis, tout à coup, elle entendit une voix dans sa tête.

-Tu n’a pas d’ami. Tu es seul et abandonné de tous. Ta vie ne sert plus à rien. Tu ne vos plus rien.

Puis la voix de Phénix résonna dans sa tête.

-Ne te laisse pas abattre par ce goéland. Prend sur toi et rappelle-toi.

-Tu es seul…

Et il fut violement coup.

-Souviens- toi KARA! Qui la première fois où il a posé les yeux sur toi ne s’es pas enfuit en courant. Qui est resté à tes côté durant tous ses longs mois. Qui à subit les mêmes tortures que toi et est à même de te comprendre. KARA SOUVIENS-TOI!

Kara se tint la tête d’une main. Leur voix dans sa tête résonnait tellement fort qu’elle avait l’impression que sa tête allait exploser. Puis elle fut assaillit par des images d’Armidir. Armidir l’a soutenant, Armidir venant l’a délivré des hommes-poissons, Armidir l’a sauvant des flammes, Armidir la serrant contre elle…Les images fut d'une telle intensité que Kara faillit s’effondré. Mais elle se reprit au dernier instant et continua la marche tandis que les images continuaient d’affublées dans son esprits et qu’elle se concentrait dessus pour mieux avancer et garder espoir.

Pendant la nuit, Kara et Armidir dormirent côte à côte. Pas aussi prêt que la nuit dernière, mais assez pour que Kara puisse entendre la respiration d’Armidir sans son ouï hypersensible. Lorsqu’elle réussit à s’endormir enfin, Kara assista à une scène à laquelle elle ne s’attendait pas. Un combat faisait rage dans sa tête entre le mage et Phoenix. Ils se battaient à mains nues. Phoenix semblait avoir le dessus sur lui, mais ce n’était seulement de courte durée. Le mage aussi semblait prendre le dessus sur elle. En fait, Kara ne voyait pas lequel des deux maintenaient une emprise sur l’autre. Puis, le mage trouva le point faible de Phoenix et lui asséna un violent coup de pied au genou qui se casa d’un coup. Phoenix s’effondra au sol en laissant échapper une plainte stridente. Mais le mage ne s’arrêta pas là. Il frappa encore la femme jusqu’à ce qu’elle s’effondre avec peine au sol. Son genoux complètement retourné, du sang coulant à tout volé de sa bouche et de son nez, Phoenix avait peine à respirer, étendue sur le sol sombre de l’esprit de Kara. Puis le mage prononça des paroles et Phoenix disparue sous une cage d’argent dont la lumière faiblissait de plus en plus. Puis le mage s’approcha sans peine de Kara et lui prononça ses dernières paroles avant de disparaître :

-Maintenant, tu es plus seul que jamais. Sur qui pourras-tu compté à présent. Cet imbécile de dragonien qui se dirige tout droit vers la mort.

-Je vous en empêcherai, espèce de sale gobelins poisseux dit-elle les dents serrés.

Le mage ne prit compte de l'offense de Kara et continua:

-Tu ne peux pas. Je peux aisément te contrôler maintenant. Tu es si faible et si vulnérable que s’en est presque amusant.

Puis il disparu comme une ombre. Kara se réveilla en sursaut. Elle regarda autour d’elle et remarqua qu’il ni avait personne. Elle était seule, au fond d’une grotte sombre dont la noirceur semblait s’épaissirent de plus en plus. Kara cala sa tête entre ses mains. Elle était vraiment seule à présent. Puis tout à coup, elle se sentit secouer et elle ouvrit les yeux. Créfix était juste à côté d’elle et l’a regardait bizarrement.

-Levez-vous mam’zelle Kara.

Kara s’assit péniblement sur le plancher. Elle regarda vers sa droite et vit qu’Armidir n’était plus là. Puis elle regarda autour d’elle avec attention. Appart elle et Créfix, il ni avait personne. Kara se leva d’un bond. Mais tout juste avait-elle touchée le sol qu’elle y retomba.
‘’Que m’arrive-t-il? Je me sens si faible.’’
Kara ressentit alors le vide en elle. Comme s’il manquait quelque chose d’important. Comme si on lui avait arracher quelque chose pour laisser le vide ensuite. Kara se réveilla aussitôt et découvrit avec horreur que le rêve qu’elle avait fait n’était pas un songe, mais bien une réalité. Prudemment cette fois, Kara se mit sur sa canne et regarda Créfix.

-Où sont-ils passés?

-Eux s’être enfuie pendant sommeil. Homme cape de feu courir après eux pour empêcher de partir. Lui dire laisser dormir mam’zelle Kara et attendre. Mais moi avoir vue chose bizarre sur mam’zelle Kara. Kara devenue plus pâle, plus transparente.

Les yeux froncé, Kara ne comprit pas se qu’il voulait dire, mais elle n’eut pas le temps d’y penser qu’elle entendit des pas venir vers eux et elle dégaina une de ses dagues, prêtes à la lancer.

Il s’approcha de la porte ou semblait résider la femme loup démoniaque. Il faisait beaucoup de bruit avec ses bottes pour annoncer sa présence. Il ouvrit lentement la porte de pierre, évitant de justesse une dague qui vint se planter sur le mur a côté de lui. Il entra.

-Je ne vous veux pas de mal! Laissez-moi m’expliquer! Je suis Faryx.

Il prit une pause entra totalement dans la salle.

-Durant la réunion de l’autre jour, après que toi et l’homme de feu soient partis, Embinetrix a tenté de convaincre le clan de trahir votre plan. Il avait bel et bien réussit sur tout le monde mais le discours de votre amis en début de voyage a fait en sorte que certains d’entre nous on repensé leurs choix. Embinerix, en revanche, a décidé de refaire un discours ce soir. Il a convaincu le clan de partir et de vous abandonner. Je fus le seul pas d’accord mais je ne l’ai pas manifesté. Quand ils sont partis, je me suis caché et voilà. Je suis venu Vous aider. Je sais ou ils sont allés.

Armidir courait dans les couloirs sombres depuis déjà un moment. Il commençait à croire qu’il s’était vraiment perdu. Il ne voyait plus de trace des trolls et ne savait pas comment retourner sur ses pas. Il courait sans but dans les couloirs de pierre. Puis, il eut une pensée pour Kara. Il espérait que le mage ne lui avait rien fait pendant son absence. Comme ile regrettait de l’avoir laissé seule. Retourner sur ses pas était idiot puisqu’il pourrait se perdre à jamais et en plus il perdrait définitivement la trace des trolls.

Au bout d’une heure de course. Il s’assit par terre, vidé. Il ne pouvait plus courir. Sa jambe le faisait souffrir. Cela faisait longtemps. Il sortit son bâton mais il entendit une voix… famillière.

-Vous croyez que nous l’avons semé?

-C’est certain! Il s’est perdu a coup sur.

-Nous allons enfin pouvoir commencer.

-Mais euh… on fait quoi du chef?

-C’est moi le chef. Allez le porter plus loin et établissons notre campement ici.

Armidir se plaqua contre la paroi rocheuse et vit passer un troll blanc avec le chef ligoté et bâillonné. Il le déposa dans un trou collé sur un mur et partit comme si de rien n’était. L’homme dragon s’approcha du chef discrètement et lui fit signe de ne pas faire de bruit. Ensuite, il entreprit de défaire les liens. Quand cela fut fait, ils repartirent un peu plus loin pour ne pas être entendus.

-Merci de tout cœur! Qui aurait cru que cette vermine de Embinetrix me ferait sa. Il va me le payer!

- Maintenant, laissez-moi faire. J’ai une bonne idée. Voici mon plan.

Il chuchota le plan a l’oreille du chef, qui acquiesça en riant.

Un feu crépitait au milieu des humanoïdes. Embinetrix avait une roche dans les mains et traçait un plan sur le sol.

-Nous allons passer par ce tunnel et sortir ici pour prendre les gardes par revers. Qui se met volontaire pour –

-ASSEZ!! VOUS ALLEZ REGRETTER D’AVOIR TRÉPASSÉ MON TERRITOIRE

Les trolls sursautèrent tous en même temps. Certains, en voyant la silhouette noir s’approcher, commencèrent à uriner.

-JE SUIS LE GARDIEN DES SOUS SOLS! AUCUN HUMAIN OU AUTRE CRÉATURE HUMANOÏDE NE POURRA TRAVERSES CETTE ZONE EN VIE!!

-N- N-N- nous somme dé-dé-désolé Oh grand m-Maitre

-SEUL LES GRIFFES D’UN ANIMAL PEUVENT ME BLESSER! JE N’AI PAS PEUR DE VOUS! PARTEZ D’ICI!

-Ou-Oui M-Monsieur

La silhouette ne semblait pas être satisfaite. La chose noire se mouva dans l’ombre et se rapprocha des trolls

-PLUS VITE!!!

Deux petites flammes apparurent dans le coin des tentes. L’ombre tenait maintenant dans ses mains deux masses de lumière orange dansantes. Les trolls réalisèrent alors que si ils ne partaient pas dans les plus brefs délais, ils allaient tous bruler. Laissant les tentes et l’équipement moins utile derrière, ils détalèrent comme des lapins en direction de leur ancien bivouac.

La silhouette enleva sa grande cape noire, laissant apparaitre une face humaine.

-Hehe… plus qu’à attendre qu’ils aillent me chercher et qu’ils aillent chercher Kara. Vous pensez pouvoir me reconduire auprès d’elle plus rapidement qu’eux?

-Bien sur, dit une créature en sortant de l’ombre.

Sans attendre, lorsqu’elle vit une ombre, elle lança sa dague, mais visant le mur plus tôt que l’inconnu qui entrait.

-Je ne vous veux pas de mal! Laissez-moi m’expliquer! Je suis Faryx.

Lorsqu’il entra, Kara remarqua que ce n’était qu’un des trolls de leur groupe. Mais septique, elle s’empara d’une autre de ses dagues au cas où et attendit.

-Durant la réunion de l’autre jour, après que toi et l’homme de feu soient partis, Embinetrix a tenté de convaincre le clan de trahir votre plan. Il avait bel et bien réussit sur tout le monde, mais le discours de votre amis en début du voyage a fait en sorte que certains d’entre nous on repensé à leurs choix. Embinetrix, en revanche, a décidé de refaire un discours hier soir. Il a convaincu le clan de partir et de vous abandonner. Je fus le seul pas d’accord, mais je ne l’ai pas manifesté. Quand ils sont partis, je me suis caché et voilà. Je suis venu Vous aider. Je sais où ils sont allés.

Sur ces mots, Kara s’effondra sur le plancher de pierre, à bout de force. Rester debout trop longtemps lui drainait beaucoup trop d’énergie. La voyant tombé, Créfix s’approcha d’elle et voulu l’aider, mais Kara lui fit signe que ça allait, tandis que Faryx restait sur le seuil de l’entrée de la grotte, attendant d’y pénétrer.
Kara repensa aux mots de Faryx. Si Armidir n’était pas là, cela voulait dire qu’il était au courant de leur plan. Comment avait-il pu lui caché? Peu importait. Elle lui avait bien caché sa faiblesse grandissante.

-Dans ce cas où sont-ils?, demanda t’elle, en un souffle court.

Faryx commença à s’approcher, voyant qu’elle ne lui ferait pas de mal et lui dit :

-Ils sont partis vers le centre des souterrains. J’ignore ce qu’ils complotent, mais d’après moi, ce n’est pas bon signe. Et euh…, le troll sembla hésité, est-ce normal votre couleur de peau. Il me semble qu’hier vous étiez moins…

Coupé net par l’expression du visage de Kara, il frotta ses mains ensemble, mal à l’aise. Quant à Kara, elle chercher dans son sac un petit bout de miroir cassé et s’y regarda. La vision à laquelle elle assista l’horrifia. Son visage, blanc comme la neige, s’était détérioré pour devenir comme transparent. Il était entre la peau d’un fantôme (comme Casper, le gentil fantôme) et le solide. Tellement, qu'on ne pouvait plus distinguer la couleur de sa peau. Peu à peu, Kara se faisait manger de l'intérieur et sa vie ne tenait plus qu'a un fil. Aussi, elle remarqua que lorsqu’elle se regardait, ce n’était que pour voir la moitié d’elle. L’autre semblait avoir disparue. Puis, sans crier gare, elle fut remplacer par la moitié de l’image du mage et lorsque Kara vit son visage, déformer par un large rictus épouvantable, Kara perdit son miroir des mains. Les mains plus tremblantes que jamais, elle réessaya de reprendre son miroir, mais en vain.

Puis, tout à coup, l’arrachant à ses idées, Kara entendit des pas se diriger vers l’endroit où ils étaient.

-Vous entendez?, demanda-t-elle aux trolls.

Ceux-ci hochèrent de la tête comme un seul homme, en fait comme un seul troll. Instinctivement, Kara repris sa dague qu’elle avait déposé plus tôt, puis elle se positionna tant de bien que de mal, puisque sa main ne cessait de trembler, mais décidant de rester assise pour ne pas risquer de retomber. Créfix, quant à lui, resta à la place où il était, ne comprenant ce qui se passait, tandis que Faryx se rapprochait d’eux, l’air morose.

Puis le bruit d’une trappe que l’on glissait au sol se fit entendre vers leur droite. Kara se prépara à lancer sa dague, toute tremblante. Créfix, ne sachant que faire, resta planté comme une branche immobile, sans broncher et Faryx se prépara à se jeter dessus le premier venu, mais attendant de voir avant à qui ils avaient à faire. D’un coup que ce serait un allier.

-C'était absolument dégoûtant mais au moins * il s'extirpa du trou* on est arrivé avant les autres

Armidir et l'ex chef troll venaient de traverser un passage boueux et humide pour arriver ici avant les autre trolls. Il avait un plan. Aussi, il voulait vérifier que Kara allait bien. Il avait un mauvais pressentiment. La porte devant eux devait donner a la chambre de Kara. Le problème, c'est qu'il n'y avait aucun son à l’intérieur. Dormait-elle, où...

Il empoigna la porte et la poussa lentement. Sans se douter, il poussa la porte un peu plus vite et entra. Il se retrouva alors face à face avec Créfix , ce qui le fit sursauter. Pas étonnant vu sa carrure. Quand Créfix le reconnut, sa figure changea de colère à joie

-C'est M'sieur en rouge!!Dit il en faisant allusion a sa robe

Aussitôt, Créfix se tassa et laissa Armidir voir. Kara venait de baisser sa dague. L'horreur...

-K-Kara!! Qu'est-ce qui t'arrive!!

Armidir s’élança sur elle. On dirait qu'elle allait tomber a tout moment. Son pouls était faible. et sa figure.... Une genre de figure blanche fantomatique dans laquelle on croyait entrevoir un autre personne.

-Ne me dit pas que!

Kara lui chuchota quelque chose puis tomba dans les pommes. Si son hypothèse était vrai, il devait la tirer des griffes de l'inconscience au plus vite avant de se retrouver encore face a face avec...

Kara se mit a se débattre. Elle semblait inconsciemment lutter contre quelque chose.

-Vite! Créfix! si tu veut sauver Kara, va chercher de l'eau!

Créfix, prit par surprise, prit un temps a comprendre. Puis, il s’élança vers l’extérieur a toute vitesse. Pendant ce temps, Kara faiblissait et devenait plus pâle, plus translucide.

-Qu'est-ce qu'elle a? Dit un autre troll qui semblait venir d’apparaître de dans les ténèbres,

-Elle se fait posséder dans sa faiblesse. Mais qui est -tu?

-Un ami. Je t'expliquerai plus tard.

Créfix revint alors avec quelques sceau d'eau. Armidir les lui arracha d'un coup sec et les jeta sur Kara. Un après l'autre.

-Aller Kara!! Revient!!

-C'est M'sieur en rouge!!, dit- il en faisant allusion à sa robe.

À ses mots, Kara se calma d’un coup. Elle abaissa sa dague au même moment qu’Armidir s’élançait sur elle.

-K-Kara!! Qu'est-ce qui t'arrive!!

‘’Tu as sommeil, fit une voix dans son esprit.’’

‘’Oui, j’ai sommeil…sommeil...tellement sommeil.’’

Plus elle se laissait emporter par la voix, plus sa respiration faiblissait.

-Ne me dit pas que!

Elle entendit la voix d’Armidir comme un murmure, puis s’entend qu’elle allait sombrer, elle chuchota à Armidir:

-Il a fait disparaître Phoenix. Mais je ne suis pas seule.

Puis elle ferma ses yeux, se laissant tomber dans un sommeil. Mais son esprit ne fut pas tranquille, car elle atterrit dans un espace sombre ou une sorte de poussière noire tournait autour de son corps, étendue dans le vide.

‘’Tu es faible. Tu as sommeil. Tu dois m’obéir.’’Arbétni asjnoî kébarnt.’’

Kara tenta de lutter, ne se doutant pas que son corps matériel bougeait en même temps que son esprit puis, sentant qu’elle ne pouvait plus résister, elle allait abandonnée mais, tout à coup, elle se sentit mouillée. Son corps fut projeté du vide et elle atterrit sur une surface froide, trempé jusqu’aux os, réveillé de sa torpeur.

-Aller Kara!! Revient!!

Au loin, elle entendit l’écot d’une voix qui criait. Se rappelant par vague qu’elle lui disait quelque chose. Comme si on lui avait administré un somnifère, elle se leva péniblement et avança en titubant vers une lumière qui l’a guidait hors de la noirceur. Le mage, fut alors pris d’un fou rire.

‘’Enfin! Tu es sous mon emprise. Ne le dit à personne et lorsque tu arriveras à mon domaine, attend mes instructions et laisse toi guider par ma voix.’’

Kara, inconsciente des ses paroles, continua d’avancer jusqu’à ce que tout disparaisse sous ses yeux immatériels et qu’elle les ouvre enfin. Ce qu’elle ne savait pas, c’est que les paroles du mage s’imprimait en elle, comme si on le gravait dans sa mémoire, mais sans qu’elle ne puisse y accéder et que s’était une autre personne qui s’en occupait.

Kara ouvrit les yeux et s’étouffa de l’eau qu’on lui envoyait à la figure. Comme si on venait de l’extirper d’une noyade, elle s’assit brusquement. Elle essuya du revers de la main ses yeux et lorsqu’elle pue voir clairement, Kara vit Armidir accroupit devant elle, un sot vide à la main. Kara ressentit alors un regain d’énergie monté en elle. À quoi était-ce du? Elle ne le savait pas. Tout se qu’elle savait, c’était qu’elle ressentait pour la première fois depuis longtemps la force de continuer. La force de pouvoir faire un mouvement sans tomber. Sa force avait beau avoir grandit, grâce au mage qui voulait qu’elle puisse venir jusqu’à lui, il y avait encore en Kara une partie d’elle qui était gravement affaiblis.

Ne pouvant plus se contrôler, Kara se laissa tomber dans les bras d’Armidir pour lui faire un câlin. Rien qu’à se contact physique avec lui, Kara savait que ça l’aiderais à apaiser le vide que laissait Phoenix, malgré tout. Kara ressentit alors un drôle de frisson.
‘’C’est la dernière fois que je vais pouvoir le toucher ainsi’’, se dit-elle.

Puis, mal à l’aise, elle se recula et regarda Armidir dans les yeux.

-Je…Je suis désolé. J’ai du te causer beaucoup d’ennuie et beaucoup d’inquiétude. Pardonne-moi.

Il s’écoula quelque seconde ou il se passa quelque chose d’étrange en Kara puis elle reprit ;

-Nous sommes arrivé au château. Je crois qu’il est temps que nous allions vaincre se sale rat de sorcier une fois pour toute, tu ne crois pas?, dit-elle en se levant sans aide, mais s’appuyant malgré tout sur sa canne pour ne pas laisser paraître qu’elle allait mieux.

Pendant ce temps, mobilisé derrière une cage de fer argenté, regardant la scène avec effroi et vivant même la scène sans pouvoir rien contrôler, Kara regarda avec désespoir se qui se jouait devant elle, comme une simple spectatrice avec les mains liées, comprenant ainsi que ce n'était pas le mage en fait qui avait pris les commande de son corps pendant tout ce temps, mais la femme blanche qu'elle avait déjà vue en songe, la femme du crystal, qui elle, obéissait au sorcier.

Après lui avoir jeté 3 sceau d'eau a la figure, Kara se réveilla. Elle se releva d'un coup pour se rendre soudain compte qu'elle était finalement trop faible, puis elle se laissa tomber sur Armidir. Il la prit et l'aida a se relever. Quelque chose l'intriguait par contre... Elle venait de lui tomber dans les bras et de lui faire un câlin. Ce n'était pas son genre, quoique sa ne lui déplaise pas du tout.

-Je…Je suis désolé. J’ai du te causer beaucoup d’ennuie et beaucoup d’inquiétude. Pardonne-moi.

Armidir remarqua alors. Son regard, sa vision, ses yeux... tout se comportait différemment. la figure qu'elle avait en se moment montrait bel et bien ce qu'elle disait mais pas comme Kara le ferait. C'est alors que Armidir se surprit a plisser les yeux et a observer Kara. Aussitôt, par politesse, il redevint normal.

-Nous sommes arrivé au château. Je crois qu’il est temps que nous allions vaincre se sale rat de sorcier une fois pour toute, tu ne crois pas? Dit-elle en se levant.

-Hmm... Bien-sur. Croit tu vraiment pouvoir marcher dans ton état?

Il sembla bien que oui car elle se dirigea vers la porte aussitôt.

-Très bien. Allons-y alors!

Armidir, soudain, ne voulait plus du tout aller au château. Les trolls l'avait trahis, Kara semblait bizarre et Rien ne semblait aller pour le mieux. Discrètement, Armidir se dirigea vers l'ex-chef des trolls et lui dit

-Pourrait tu nous guider vers le mauvaise endroit. Je dois découvrir quelque chose en chemin. Rallonge le voyage au maximum.

Il ne comprit pas pourquoi mais s’exécuta quand même. Il devança Kara et ils partirent dans les tunnels.

-Laissez moi vous guider. Je connais ces grottes par coeur.

-Certainement! Dit Armidir pour ne pas laisser a Kara le temps de répondre.

Ainsi ils partirent tranquillement. Au départ, Armidir parla aux nouveaux et fit connaissance, tout en observant Kara. Ensuite, il s'approcha et regarda Kara.

-Dit ta jambe te fait-elle encore mal? et cette pâlitude que tu avais tout a l'heure? et la fatigue de ce long voyage! ne me dit pas que c'est ton métabolisme de loup-garou car je vais être jaloux. Alors? Quel est ton secret?

-Dit ta jambe te fait-elle encore mal? Et cette pâlitude que tu avais tout a l'heure? Et la fatigue de ce long voyage! Ne me dit pas que c'est ton métabolisme de loup-garou, car je vais être jaloux. Alors? Quel est ton secret?

Suite à ce qu’Armidir venait de lui dire, Kara réfléchis. Que pouvait-elle inventer? Mais sans s’en rendre compte, elle puisa les informations dans la mémoire de Kara. Grâce à la possession intégrale, le cristal savait tout ce qu’il y avait à savoir sur Kara et Armidir. Alors sur un ton neutre, essayant d’imiter Kara elle répondit :

-En fait je n’ai pas de secret. Pour mon genou, il avait déjà commencé à guérir, alors il commence déjà à aller mieux. Pour ma pâlitude, c’est le choque qu’à causer la coupure avec Phoenix. Mais ce n’était que temporaire. Pour la fatigue, eh bien, je me suis repris des forces tout simplement. Disons que s’est aussi à cause de mon sang de loup-garou. Les loup-garou ont la capacités de se régénéré à une vitesse hallucinante. C’est seulement avec les blessures causés par l’argent que ça devient mortel comme tu le sais.

Sur cette bonne note, ils continuèrent de marcher. Mais au bout d’un moment, le cristal commença à remarquer qu’ils prenaient un chemin plus long qu’ils ne le devraient et cela l’inquiéta. Se doutait-il de se qui se passait? Puis, une pensée lui vint à l’esprit.
‘’Enfuie toi et attire les jusqu’à moi.’’

Cela était risquer et ça ne ferait qu’affirmer ce qu’Armidir se doutait déjà. Elle analysa donc la situation. Le chef marchait devant au côté d’Armidir et suivit de Créfix et Faryx. Il serait simple pour Kara de prendre sa canne et de les poussés comme des dominos. Alors, le cristal mit toute la puissance qu'elle possédait dans ses bras et elle poussa de toutes ses forces Faryx, qui tomba lourdement sur Créfix, qui lui, fit tomber le chef. Par la suite, elle laissa tomber sa canne sur le plancher et aussi rapide qu’une panthère, elle se plaça derrière Armidir, qui n’était pas tombé, coinça ses mains derrière son dos, et lui dit un rictus aux lèvres :

-Premier arrivée!

Puis, sans rien ajouter, elle poussa Armidir par terre et s’élança dans les tunnels, suivant le plan incrusté dans sa tête, se retournant seulement une dernière fois pour lui lancer un dernier sourire cruelle et un dernier regard où ses iris étaient aussi blancs que neige, courant aussi vite que l’éclair, utilisant sa force de loup-garou sans toutefois se transformer.

-En fait je n’ai pas de secret. Pour mon genou, il avait déjà commencé à guérir, alors il commence déjà à aller mieux. Pour ma pâlitude, c’est le choque qu’à causer la coupure avec Phoenix. Mais ce n’était que temporaire. Pour la fatigue, eh bien, je me suis repris des forces tout simplement. Disons que s’est aussi à cause de mon sang de loup-garou. Les loup-garou ont la capacités de se régénéré à une vitesse hallucinante. C’est seulement avec les blessures causés par l’argent que ça devient mortel comme tu le sais.

Louche... Ce mot l'harcelait. Elle avait simplement repris des forces? Il n'y croyait pas. Il rumina ses idées jusqu’à ce qu'il voit, quelques temps plus tard, les troll tomber un après l’autre a sa droite. Avant même qu'il ne puisse réagir, des mains se plaquèrent sur son dos et le poussa par terre avec une force incroyable.

-Premier arrivée!

Il eut les reflex de mettre ses mains devant lui mais cela lui fit mal. Par contre, ce simple geste Confirma tout ses doutes. Il eut le temps de relever les yeux pour apercevoir Kara. Son visage était déformé par un rictus de haine, tandis que ses yeux étaient blancs comme la neige. Ce n'étais pas Kara.

Une force mystérieuse l'envahit. Kara! qu'allait elle devenir! saletés d'ordures de... Il se releva. Ses yeux étaient jaunes a présent. Sans se retourner pour aider ses amis, il dit

-Désolé, mais tout ne se déroulera pas comme prévu. On se rejoins au château.

Il prit une courte pause. L'air était empli d’inquiétude, Rien ne bougeait.

-Bonne chance

Propulsé par une force jusqu'à date inconnue, il s’élança dans les couloirs a la poursuite de la louve garou.

-Kara... Kara! KARAAAAAA!!

Ce dernier mot ne ressemblait pas a une voix d'homme. Plus à un rugissement. Son ventre bouillonnait de rage. Avec agilité, il filait entre les parois rocheuses sans rien percuter. Éventuellement, il vit Kara au loin. Elle allait très vite et ne semblait pas s'épuiser contrairement a lui.

-Premier arrivée!

Il revit les yeux, le sourire, la figure. Il perdait le contrôle de lui même.

-KARAAAAAAAAAAA!!!!!!!!

La poursuite continua et le château se rapprochait. Rapidement. Trop rapidement.

Le cristal continua de courir sans se retourner. Elle avait une forme d’enfer, car elle n’était même pas essoufflée. Son nouveau corps lui allait bien. Quand elle entendit l’homme prononcer le nom de sa compagne, un rire lui échappa, elle ne pu se retenir et elle continua à courir tout en riant.
Au bout d’une longue course sans prendre de pause, elle atteignit enfin un passage plus petit dont les murs étaient faits de glace. Puis, le passage devint encore plus étroit et elle due continuer le chemin à quatre pattes. Malgré la contraignante position, elle maintint sa cadence et sembla aussi ramper plus vite. Certainement grâce à la glace, car maintenant, tout était fait de glace. Les murs autour d’elle, le sol où elle marchait et le plafond. En chemin, elle se fit quelques petites écorchures, mais elle n’en tint compte, car elle guérissait au fur et à mesure.
Puis, tout à coup, le chemin changea en une pente descendante et le cristal y glissa sur le ventre, tête première.

Le souffle court, elle déboula dans une grande sale de glace. Lorsqu’elle se releva, elle avait des écorchures partout sur son ventre, mais le sang devint vite invisible et les plaies se refermèrent d’elles-mêmes. Elle regarda ensuite dans l’ouverture d’où elle venait et tendit l’oreille. Au loin, elle pouvait entendre la respiration saccadée d’Armidir. Elle laissa échapper un rire bref, puis sentant quelque chose bouger à côté d’elle, elle se retourna et fut aussitôt plaqué contre le mur. Un énorme loup dont le pelage était aussi noir que la nuit et dont le regard, rouge orangé comme un feu ardent vous transperçait, l’a tint d’une patte à la gorge et l’a souleva de terre. En colère, le cristal lui cria :

-Lâche moi tout de suite, sale lourdau de chien bâttard, je suis de votre côté.

Le loup montra les crocs et commença à grogner. Il leva la patte et la frappa au visage, l’a faisant s’écrouler dans le neige, le visage en sang. Trois longues marques de griffure apparurent sur le visage de la jeune femme. Une qui partait de son oreille gauche et lui arrivait jusqu’à environ le coin de sa bouche. Une autre qui était juste en dessous de l’autre et faisait la moitié de sa joue et une autre qui lui barrait l’œil gauche, dont un étrange liquide transparent coulait. Voilà une blessure qui prendrait du temps à guérir. Sonné, le cristal voulu se relever, mais le coup porté à son visage fut d’une telle puissance qu’elle resta étendue par terre, essayant de rester éveillé.
Par la suite, le loup prit la jambe de la jeune femme et l’a tira, laissant une traîné de sang derrière eux sur la neige blanche et l’emmena jusqu’à son maître, le mage.

L’action ne dura qu’un bref instant, ce qui donna le temps au loup d’agir avant qu’Armidir n’apparaisse enfin du trou de la glissade, accueillis par deux monstres sortit de nulle part, envoyé par le mage.




Pendant ce temps, à moitié sonné, le cristal se débâtis pour se défaire de l’emprise du loup. Mais rien ne le fit lâcher. Finalement, le loup lâcha sa prise brusquement. Le cristal pu donc se retourner et se relever, chancelante. Puis, enfin, elle reprit le contrôle de son corps et pu regarder plus attentivement où elle était. Le loup s’était réfugier dans un coin reculé de la pièce et juste devant le cristal, assis sur son trône, se tenait le mage, où à ses côtés, une boule de cristal était installé sur un piédestal et où à l’intérieur se trouvait une copie conforme à Kara, excepter ses yeux aussi rouges que le sang.

Le cristal s’agenouilla devant son maître.

-Maître.

-Tu en as mis du temps, gronda le mage. Tu n’as même pas réussi à tromper Armidir pour qu’il ne te suive pas et tu n’as même pas réussit à prendre la possession intégral du corps de la femme.

-Je suis navré mon maître. Mais malgré sa faiblesse, la femme possède beaucoup plus de force que nous le pensions. C’est à cause de ce maudit homme à la robe rouge. Il lui a redonné goût à la vie et elle ne cesse de continuer à vivre que grâce à lui. Il lui donne de la force. Et disons que la possession intégrale est beaucoup plus facile chez un humain que sur une bête assoiffée de sang, répondit-elle, sans tenir compte du coup que lui avait porté le loup plus tôt et voyant que le mage semblait en colère de sa dernière réplique.

Pendant ce temps, dans sa cage d’argent, Kara écouta attentivement ce qui se passait devant elle sans en perdre une seule miette. Mais son cœur chavira lorsqu’elle vit la pauvre Phoenix enfermé dans la boule de cristal. Tout le monde savait que le loup déteste être enfermé dans une cage, coincé dans une pièce à quatre murs sans avoir de moyen de sortir.

Le mage réfléchis. Mais un bruit de l’autre côté de la pièce les fit sursauter. Des cris de créatures horrifiés résonnèrent dans la pièce. Puis, sans attendre, la lourde porte de glace vola en éclat et tous jetèrent des regards vers la porte où un homme aux yeux jaunes y entra en colère. Le mage ne perdit pas de temps et ordonna au cristal :

-Tue-le!

Le cristal, dont les blessures au visage avaient à peine commencé à guérir et dont l'oeil gauche semblait masqué d'un brouillard blanc comme s'il était devenue aveugle, fondit sur Amidir, dague à la main et une longue bataille entre les deux amies commença, pendant que Kara, à l’intérieur d’elle, se débattait tant bien que mal pour se défaire de l’emprise et pour empêcher ce que le mage lui avait ordonné.


SUITE AU CHÂTEAU DE GLACE